Tu sais que tu viens de Bastia quand

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Si vous savez où trouver Hubert Tempête sur le vieux port ou si vous ne vous prenez pas trop au sérieux, ça veut dire que vous venez de Bastia. On s’est inspiré du « tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Bastiais.

Surtout ne confondez pas un Bastiais avec un Ajaccien. Il sera vexé. Il se met d’ailleurs en colère quand il voit que certains pensent que la Saint-Georges est meilleure que la Zilia. Lui, en revanche, il sait distinguer une Ajaccienne d’une Bastiaise (les dernières sont un peu moins monta a sega). D’ailleurs en général, il reconnait les Corses. Ce sont des bombes.

Ce Corse passe sa matinée à monter le boulevard, et l’après-midi à le redescendre. Il se sent bien sous les platanes de la place Saint-Nicolas.

Tout se passe dans le nord

Fier de ses racines, il se rappelle que l’Arcusgi vient de Bastia. Il trouve que Teghime, c’est joli, l’air y est presque sain et sait qu’au-delà de Vizzavona, il se rapproche dangereusement de la Sardaigne.

Il sait que les grandes batailles de l’histoire de Corse (Borgo, Ponte-Novo…) et les grands événements ont eu lieu au Nord. Ils ne s’est jamais rien passé en bas. Le Bastiais refuse qu’Ajaccio soit la capitale de la Corse (c’est encore un coup de Napoléon ça…).

Si vous n’êtes pas de Bastia, vous pouvez toujours visiter la ville.

En bonus :

Tu sais que tu viens de Bastia quand tu connais le dicton « si tu as une envie de travail, assied-toi et attend que ça passe », et quand tu dis, quand tu es sur le continent, que tu es Corse lorsque tu parles à un pinzutu, mais bastiacciu quand tu t’adresses à un aiaccinu.