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Les touristes qui visitent l’Ouzbékistan sont principalement attirés par ses sites architecturaux et historiques. En 2008, une étude statistique menée entre mai et août a révélé que 40% des personnes interrogées visitaient l’Ouzbékistan pour son patrimoine architectural et historique, tandis que 25% étaient intéressés par la culture, le mode de vie et les coutumes locales. Parmi les sites emblématiques, Samarcande se distingue avec ses monuments tels que la place du Régistan, la mosquée Bibi-Khanym et le mausolée de Gour-Emir, tandis que Boukhara et Khiva offrent également des trésors architecturaux et historiques.

Le Mont Kilimandjaro, véritable aimant pour les passionnés de randonnée, attire environ 56 000 grimpeurs chaque année, générant un revenu de près de 45 millions d’euros. Cependant, l’industrie du trekking est en proie à des tensions dues à l’influence croissante d’acteurs étrangers, notamment via le Projet d’assistance aux porteurs du Kilimandjaro (KPAP).

Héritage de la folie des grandeurs du roi de France, Louis XIV, le château de Versailles accueille plus de 7 millions de visiteurs par an. Les files d’attente pour pénétrer dans la résidence du Roi-Soleil y sont donc parfois très longues.

Le paysage touristique en Algérie offre une mosaïque de sites romains et islamiques, de plages étendues, de montagnes escarpées et de paysages sahariens fascinants. Cependant, malgré cette diversité impressionnante, le pays peine encore à attirer les touristes. En 2023, le Maroc a accueilli 15 millions de visiteurs, tandis que la Tunisie en a attiré pas loin de 10 millions. Pendant ce temps, l’Algérie, plus vaste et plus riche en ressources, n’a reçu que 3 millions de touristes étrangers environ, selon le ministère du Tourisme algérien. Sur ce nombre, environ un tiers étaient des membres de la diaspora algérienne, venant rendre visite à leurs familles.

Cette croissance s’accompagne de records historiques en matière de dépenses des visiteurs domestiques, atteignant 20 milliards d’euros. Les dépenses des visiteurs internationaux, quant à elles, devraient atteindre environ 19 milliards d’euros, un peu en deçà des niveaux de 2019. Ces chiffres révèlent un environnement favorable pour les investissements touristiques, avec des politiques gouvernementales encourageant les infrastructures touristiques pour maximiser les rendements économiques.