Jan
30
2013

Tu sais que tu viens de Reims quand

reims

Si vous savez ce que veut dire « s’entrucher » (avaler de travers) et si lorsque vous dites « je ne sais pas », ça tend beaucoup vers « chĂ© po », ça veut dire que vous venez de Reims. On s’est inspirĂ© du « Tu sais que tu viens de … quand » pour rĂ©aliser le portrait d’un RĂ©mois.

Tous les jours, il a la cathĂ©drale comme dĂ©cor. MĂȘme si il est fier de l’histoire de sa ville, le RĂ©mois prĂ©fĂšre dire qu’il habite la « ville du champagne » plutĂŽt que « la ville oĂč Clovis s’est fait baptiser ». D’ailleurs, il connait au moins une personne qui travaille dans le champagne et peut citer au moins 5 maisons de champagne.

Ce citadin dit « vinte » pour 20 et « ui » Ă  la place du « oui ». Il ne mĂ©lange pas, il touille. Son « a » tire plutĂŽt vers le « o » et son « quatre » ressemble plutĂŽt Ă  « quatte ». A la place de passer la serpilliĂšre, cet urbain passe la « bache ». Il comprend quand un ami lui dit « je me suis empierger » (j’ai trĂ©buchĂ©).

« Je suis vanné » et pas « je t’ai vanné »

Il danse sur les musiques de yuksek, brodinski et alb et rĂąle contre les pavĂ©s. Lorsqu’il fait 15°, pour le RĂ©mois, il fait chaud. Il sait que les thiolettes n’en sont pas, c’est une piscine et il est dĂ©jĂ  allĂ© au Electricity (un festival de musique Ă©lectronique).

Le RĂ©mois a dĂ©jĂ  attendu un ami plus de 30 minutes sur les marches du palais de justice. D’ailleurs, aprĂšs, il Ă©tait vannĂ© (Ă©puisĂ©). Il sait que les personnes qui font des allĂ©es et venues au parking du Boulingrin la nuit, ce n’est pas pour chercher un emplacement libre. Depuis petit, il se demande si la rue Libergier n’est pas plus belle que les Champs-ElysĂ©es.

Si vous n’ĂȘtes pas de Reims, vous pouvez toujours visiter la ville.

En bonus

Tu sais que tu viens de Reims quand tu dis « cliffer » au lieu d’ « éclabousser » et lorsque tu sais qu’il ne faut pas aller au parc LĂ©o Lagrange tout seul la nuit.

Hébergements conseillés lors de votre visite

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  • Pour le parc et le parking, je note, j’Ă©viterai d’y aller. Par contre si vous avez quelques bonnes adresses de maisons qui font du champagne et chez qui on peut aller faire une petite dĂ©gustation, je suis preneur 😉

  • Bonjour, bon article assez bref de Reims, mais « je me suis empiergé », « Je suis vanné », ou « bache », je n’en ai jamais entendu parler 🙂 lol, bonne continuation Ă  vous.

    • Pourtant, ce sont des expressions typiques de Reims 🙂

      • Tous les mots citĂ©s : couigne, s’empierger, nareux, wassingue, quatte, ui sont utilisĂ©s en Picardie. Ce serait d’ailleurs tirĂ© de la langue picarde. Mais c’est vrai qu’on ne distingue pas vraiment au parler un soissonnais ou un milonais d’un RĂ©mois. Les 2 emploient les mĂȘmes mots. Formidable. Mais nous avons Ă©tĂ© rĂ©unis il y a longtemps. Et nous aurions dĂ» l’ĂȘtre de nouveau : rĂ©gion Champagne-Ardenne-Picardie. Ça sonne bien ! Pour moi

    • je pense que ça dĂ©pend de l’age qu’on a .Jai 70 ans et je connais trĂšs bien ces expressions.

  • « s’empierger » n’est pas vraiment synonyme de trĂ©bucher … mais « trĂ©bucher en se prenant les pieds dans ses propres pieds » … pas d’Ă©quivalent en « français » …donc tout le monde devrait utiliser « s’empierger » !

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