Tu sais que tu viens de Bayonne quand

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Si pour vous, au-dessus de Bordeaux, c’est le nord et si vous allez faire l’essence et non le plein, ça veut dire que vous venez de Bayonne. On s’est inspiré de « Tu sais que tu viens de … quand » pour écrire le portrait d’un Bayonnais.

Le rugby, la pelote et le surf. Le Bayonnais les a dans le sang dès sa naissance. Lorsqu’il dit « rendez-vous au petit vélo », il sait que c’est pour faire du tricyle.

Au moins un de ses collègues a « etxe » ou « garay » dans son nom et plusieurs de ses amis s’appellent Peio, Manex, Patxi ou Amaïa. Ses poils se hérissent quand un « 75 » possède un autocollant « 64 » ou « Euskadi ».

Pour aller à la plage, un vélo lui suffit. Quand il débarque à Marseille ou Paris, il se sent comme Katixa ou Ramuntxo. Quelqu’un s’est déjà moqué de son accent lorsqu’il a quitté sa ville.

Vive les vacances

Il sait que l’Euskara, ce n’est ni un dialecte, ni un patois, mais une langue vivante. Le Bayonnais connait les taloas (sorte de galettes). Il dit twupit et pas shooter et écrit Peio avec un « i » et non un « y ».

Les 5 premiers jours d’août, il ne sait plus où il habite. Le Bayonnais sait que la pitxuri, ce n’est pas qu’une chanson (c’est aussi un cours d’eau). Ce citadin qui sait pourquoi le Pays Basque est si vert, n’a pas besoin de partir en vacances l’été, il y est déjà.

Si vous n’êtes pas de Bayonne, vous pouvez toujours visiter la ville.

En bonus :

Tu sais que tu viens de Bayonne quand tu sais ce qu’est un pottok (un poney) et du axoa (plat pimenté) et quand pour toi, la « chambre d’amour », ce n’est pas un bordel.

[Photo ]