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2014
Pop In The City : « c’est avant tout un échange entre la population et les participantes »
Le projet voit le jour en 2012 lorsque Clémentine Charles, Marie Pichot et Sophie Gastine décident de créer le premier raid urbain féminin en Europe. « To pop in » signifie « faire un saut quelque part, passer dire bonjour ». A travers 25 challenges répartis en 5 thèmes (art, sport, culture, extrême et solidarité), les participantes deviennent « actrices de leur voyage ». Par équipe de deux, elles doivent accomplir un maximum de challenges. A la croisée du sport et du tourisme, c’est une manière insolite de découvrir des villes peu touristiques. Cette année, le raid aura lieu à Ultrecht au Pays-Bas, Porto au Portugal et Nice en France. Maëva Guichaoua est responsable de la communication de « Pop in the City ». Revenons avec elle sur ce concept ambitieux.
Où s’est déroulée la première édition du raid Pop in the City ?
Le premier évènement s’est déroulé en septembre 2012 à Porto (Portugal). Il a rassemblé 370 participantes. La première édition française a vu le jour en octobre 2013 à Aix-en-Provence. Cette année, on retourne à Porto, car le but est de fidéliser les participantes en revenant tous les deux ans dans une ville d’accueil.
Comment choisissez-vous la destination ?
Il faut avant tout que la ville soit accessible avec des transports low cost et qu’elle convienne pour un week-end. Ensuite, nous faisons le choix de villes moins touristiques, car c’est avant tout un échange entre la population locale et les participantes.
Comment financez-vous le raid ?
L’inscription des filles contribue au financement de l’entreprise. Mais c’est surtout grâce aux sponsors que l’aventure continue.
Parlez-nous un peu des participantes. Qui sont-elles et que recherchent-elles dans cette aventure ?
Ce sont des Françaises (80 %), mais aussi des Belges et des Suisses. Il y a en moyenne entre 400 et 500 personnes par édition. Nous aimerions attirer de plus en plus de participantes étrangères. Mais les inscriptions restent limitées car nous ne voulons pas que l’évènement se fasse « à la chaine ». Si il y a trop monde, cela gâcherait le principe du rallye.
Ce raid à un prix. Pourtant, la prochaine édition au Pays-Bas est complète. Comment expliquez-vous cet enthousiasme de la part des participantes ?
En effet, entre 165€ et 200€ d’inscription, les transports et l’hébergement à la charge des participantes, cela représente un coût. Mais les concurrentes sont attirées par le côté « inattendu » des challenges, tenus secrets jusqu’au démarrage de la course. Ce n’est pas une compétition, à chacun son rythme : certaines relèvent les 25 défis très rapidement, tandis que d’autres préfèrent prendre leur temps.
En ce qui concerne les challenges, comment sont-ils préparés ?
Clémentine, Marie et Sophie se rendent directement sur place afin de préparer à l’avance les challenges. Tout se fait par le « bouche à oreille ». On rencontre des artistes, des clubs sportifs, des associations ou encore des chefs cuisiniers, et on voit ce qui peut être créé avec eux. Tout le monde y trouve son compte, et les collaborateurs sont souvent ravis d’accueillir 500 femmes ! A Aix par exemple, les « popeuses » ont combattu contre la première équipe masculine de France de football américain. Elles se sont aussi retrouvées dans un « caisson à feu » à l’École Nationale des Sapeurs Pompiers, où la température pouvait monter jusqu’à 650°.
Est-ce qu’il y a une récompense à la clef ?
Le soir, on clôture l’aventure autour d’un repas, toujours dans un endroit typique de la ville. C’est à ce moment là que les 3 premiers binômes sont récompensés. Chaque challenge correspond à une pastille sur le Roadbook. A 17 heures, on comptabilise le nombre de pastilles et l’heure d’arrivée. Les « gagnantes » profitent de leur cadeau le lendemain. A Porto, la récompense était un tour en hélico. A Bologne (Italie), le pilotage de voitures de course. Les premières se font aussi offrir l’inscription au prochain raid.
Après vos 3 prochains raids cette année, quels sont vos projets pour 2015 ?
Nous souhaitons augmenter le nombre d’éditions, 4 ou 5 par an, ainsi que le nombre de participantes. Nous nous plongeons aussi sur le développement de nouveaux partenariats. Le concept séduit désormais des entreprises et des marques blanches qui veulent en faire bénéficier leurs clients ou membres.
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Bonjour,
J’ai entendu parlé de Pop in the city grâce à une blogueuse qui avait participé l’an dernier. Depuis je m’étais renseignée pour participer à ce genre de raid. C’est ce week end prochain les 31mai et 1er juin que je vais participer au Touquet raid amazones, un raid nature organisé par Karine Baillet. Je verrai ce que cela va donner pour une première participation et espère faire le Pop in the city un jour. Pour un raid urbain, l’organisation doit être différente…
bonjour,
excellente initiative !
il y a encore des idées originales et qui ont du sens
allez les filles !
un tres bon concept