Juin
12
2014

Les mythiques sandales de Saint-Tropez

sandales

L’Ă©tĂ© approche Ă  grands pas. Pour l’occasion, on vous propose de retracer l’histoire de ces chaussures mythiques. NĂ©es Ă  Saint Tropez Ă  la fin des annĂ©es 1920, les sandales tropĂ©ziennes possèdent aujourd’hui une renommĂ©e internationale.

La naissance des tropéziennes par la maison Rondini

L’histoire des tropĂ©ziennes dĂ©bute il y a presque 90 ans dans le cĂ©lèbre petit village de pĂŞcheurs de Saint-Tropez. Dominique Rondini créé le premier modèle de sandalettes en cuir en 1927. Le succès est quasi-immĂ©diat. La maison Rondini attire nombreuses personnalitĂ©s telles que Marlène Dietrich ou Colette. Les sandales Rondini sont aujourd’hui exportĂ©es aux quatre coins du monde. Leur production reste artisanale et chaque paire est Ă©laborĂ©e Ă  la main.
st tropez

La concurrence de K.Jacques

La maison Rondini a très rapidement Ă©tĂ© concurrencĂ©e par une autre petite boutique tropĂ©zienne. En 1933, M. et Mme KĂ©klikian Jacques se mettent Ă  leur tour Ă  fabriquer des tropĂ©ziennes. En 1970, l’Ă©poux KĂ©klikian simplifie le nom de sa marque qui devient « K.Jacques ». Une fois encore, le professionnalisme de cette entreprise familiale attire les plus grandes stars qui se retrouvent Ă  Saint-Tropez pour l’Ă©tĂ© : Picasso, Brigitte Bardot, Jean Renaud, etc. Aujourd’hui, la marque est diffusĂ©e dans plus de 300 points de vente en Europe, AmĂ©rique du Nord, Asie, Afrique et Australie.

L’industrialisation des tropĂ©ziennes par M.Belarbi

Les ateliers Rondini et K.Jacques sont les pionniers dans la fabrication des tropĂ©ziennes. Leurs modèles sont uniques et nĂ©cessitent quelques heures de travail. Leur fabrication se veut artisanale, loin de la cadence industrielle. Au dĂ©but des annĂ©es 80, M. Belarbi crĂ©e la marque « Les TropĂ©ziennes par M.Belarbi » . Contrairement aux originales, les sandales sont fabriquĂ©es Ă  moindre coĂ»t en Inde. Alors qu’une paire de la maison Rondini ou K.Jacques coĂ»te en moyenne 200 euros, les siennes valent 4 fois moins. Il joue sur le nom de sa marque pour se faire connaĂ®tre. Les tropĂ©ziennes, quelles soient artisanales ou industrielles se dĂ©clinent sous toutes les couleurs et toutes les formes. A chacun ses goĂ»ts, Ă  chacun ses prix.

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  • Merci pour cette jolie leçon d’histoire! Je les connaissais plus sous le nom de « spartiates » mais comme quoi, on en apprend toujours un peu plus chaque jour!

  • Les tropĂ©ziennes sont un Must Have pour l’Ă©tĂ©, non pas parce que les people les portent, mais parce qu’elles sont confortables et chics Ă  la fois, que ce soit avec un jean ou un p’tite robe noire. Perso je penche largement pour les Rondini, les seules et vraies sandales tropĂ©ziennes originales pour moi, parce qu’ils sont numĂ©ro 1 depuis toujours. Les autres Ă©tant tombĂ©s dans l’ère de la fabrication Ă  la chaĂ®ne et la vente en masse….

  • Merci pour cet article, et bravo pour votre site !

    Je cherchais le nom de ses sandales depuis des semaines et j’ai enfin trouvĂ© ! Bien d’accord avec Miss Tropeziennes, c’est un Must pour l’Ă©tĂ© je crois que je vais craquer… J’ai vu que Rondini avait une boutique en ligne … a moi les tropĂ©ziennes.

  • Merci pour les informations. Je suis un fervent dĂ©fenseur de Rondini pour 2 raisons. Elles sont bien plus robustes que les K Jacques, et ce sont eux qui ont inventĂ© la sandale tropĂ©zienne, un point c’est tout ! Bravo Ă  eux pour la qualitĂ© de leurs produits.

  • Bonjour et merci pour votre article. J’adore les TropĂ©ziennes de Rondini ! J’ai dĂ©ja achetĂ© des sandales et un grand cabas. La qualitĂ© et la rĂ©sistance sont au rendez-vous pour tous les produits. Les sandales sont idĂ©ale pour l’Ă©tĂ©, je recommande 🙂

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