Juil
4
2014

Hôtellerie/Scarella : « les hôteliers ne partent que rarement en vacances »

auberge

Cette nouvelle interview d’un hôtelier nous emmène cette semaine en Bretagne, dans le Domaine le Puits de Jeanne. Jeanne et Alain Scarella ont commencé par ouvrir des gîtes en 1972. En 1999, ils développent leur domaine et se lancent dans les chambres d’hôtes. Et en 2011, ils ouvrent un gîte accessible aux personnes à mobilité réduite.

Partez-vous beaucoup en vacances ?

La plupart des hôteliers ne partent que rarement en vacances. La majorité du temps, je m’octroie 2 semaines de vacances chaque année, pour partir à la plage et au ski.

Hôtelier est donc un métier difficile ?

Pour être hôtelier, il ne faut pas compter les heures de travail. En général, je commence très tôt le matin pour finir dans la nuit. C’est avant tout un métier de passion.

Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier ?

Nous ne pouvons pas beaucoup partir en voyage. C’est le principal inconvénient de notre métier. Mais d’un autre côté, je suis mon propre patron, j’ai un cadre de travail très agréable, et on peut aussi voyager à travers nos clients qui viennent du monde entier. Dans les côtés négatifs, je pense aussi au fait que l’on doit garder la pêche tout le temps.

D’ailleurs qui est votre clientèle ?

Nous accueillons beaucoup d’Européens. Mais nos clients viennent aussi d’Amérique du Nord. Certains viennent pour un court séjour et d’autres restent chez nous plusieurs jours. Nous sommes aussi intégrés à des Smartbox.

Que propose votre établissement ?

Nous possédons des chambres d’hôtes, des gîtes ainsi que des maisons et des studios en gestion libre. Notre domaine est labellisé « Tourisme & Handicap ». Nous sommes aussi labellisés « Rando Accueil » et référencés comme « CléVacances ». Les amateurs de cuisine traditionnelle peuvent découvrir le Kig Ha Farz, l’une des spécialités régionales dans notre établissement. Nous pouvons aussi faire des mariages sur-mesure ou encore des séminaires.

Ces derniers temps, on parle de la crise. L’avez-vous aussi ressenti ?

Bien sûr, notamment dans la restauration. Les touristes préfèrent couper dans les dépenses « nourriture ».

Vous vous êtes beaucoup développés au fil des décennies. Comptez-vous continuer cette extension ?

Non, nous avons beaucoup travaillé ces dernières décennies. Aujourd’hui, nous ne souhaitons plus nous étendre.

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