Imaginez la situation. Vous êtes à bord d’un Boeing 777 reliant Tokyo à Londres à plus de 1.500 mètres d’altitude quand l’envie vous prend d’aller aux toilettes. Vous arrivez devant la porte et remarquez un papier scotché dessus. Vous commencez à grommeler pensant qu’elles sont condamnés mais en continuant à approcher vous finissez par lire le message inscrit « La bombe à bord explosera à 16h00 GMT à moins que nos demandes soient satisfaites« .

Cette scène peut sembler improbable, mais elle a pourtant été vécu par 150 passagers de la compagnie aérienne British Airways. L’auteur du message a rapidement été identifié. Il s’agissait de Mattew Davis, un steward de 22 ans qui a été chaleureusement accueilli par les police à son arrivée. Bien qu’aucune bombe n’a été découverte, le jeune homme est accusé de menace d’attentat à la bombe et a été suspendu de ses fonctions.

Ce matin, dans l’ancien musée d’Olympie, deux hommes cagoulés armés de kalachnikovs ont dérobés une soixantaine de pièces anciennes en céramique, en bronze et en or d’une valeur inestimable.

Ce cambriolage, dans l’un de sites les plus célèbres du pays, se déroule seulement quelques semaines après le vol de trois oeuvres de la pinacothèque nationale d’Athènes mises en avant dans le cadre d’une exposition temporaire (un dessin de Caccia dit Moncalvo, une huile de Mondrian et une peinture de Picasso).

Ces deux vols consécutifs remettent en cause la surveillance des musées grecs et ont conduit le ministre de la culture Pavlos Geroulanos à présenter sa démission.

Les résultats d’une étude américaine menée par les chercheurs de l’American College of Chest Physicians viennent de tomber : les passagers installés à côté des hublots ont plus de risques de développer des caillots de sang dans les jambes lors de vols de plus de 7 heures !

Ce phénomène jusqu’alors appelé à tord « syndrome de la classe économique » en référence en peu de place disponible pour les jambes est donc remis en question par les chercheurs.

«Ce n’est pas le fait d’être assis dans un espace confiné qui augmente les chances de souffrir d’une thrombose, c’est le fait d’être assis côté hublot. Ces voyageurs sont en effet moins susceptibles de se lever et de se déplacer que ceux assis plus près du couloir.»

Cela dit, il ne faut dramatiser et déserter définitivement ces places. Les spécialistes s’accordent sur le faite que les cas de thromboses lors de longs vols restent relativement rare et touchent plus les personnes « à risques » (les obèses, les personnes âgées, les femmes prenant la pilule contraceptive…). De plus, les risques pourront être diminués en faisant régulièrement quelques pas dans l’avion et en portant des chaussettes de compressions.

Le débat sur le choix de la meilleur place dans l’avion est donc relancé…

L’étude annuelle sur les attaques de requins : L' »International Shark Attack File » de George Burgess, vient d’être publiée. Avec 75 attaques et 12 morts, l’année 2011 s’est révélée deux fois plus mortelle que la précédente.

Si l’on observe la répartition des attaques mortelles sur la planète, on s’aperçoit que certaines zones comme les Seychelles et la Nouvelle-Calédonie représentent près de la moitié des décès pour seulement 7 attaques.

Pour Georges Burgess, cela s’explique principalement par le fait que « Ces régions ne sont pas traditionnellement des zones de tourisme de masse mais ont connu ces dernières années un afflux importants de vacanciers » et « ne disposent pas des infrastructures de surveillance ni des services d’intervention d’urgence ». Le réchauffement climatique est également mis en cause dans le rapport et serait à l’origine de la présence de requins dangereux dans des zones jusqu’alors épargnées.

En guise de conclusion, le rapport rappel que, chaque année, l’homme tue 30 à 70 millions de requins…

David Linton Kloster, pilote australien chez Virgin Australia, porte plainte contre sont employeur et lui réclame 817.000 euros.

Les raisons ? Il souffre de problèmes de dos provoqués par le transport de sacs, pouvant atteindre 18kg, remplis de manuels et de plans de vol…

Estimant que cette documentation aurait pu être laissée à bord ou transférée sur tablette électronique, le pilote réclame plus d’un million de dollars australiens à la compagnie à titre de dédommagement pour la perte des salaires à venir ainsi que pour ses frais médicaux.

De quoi encourager les compagnies qui ne l’ont pas encore fait à équiper leur personnel de tablettes numériques…

On le sait, c’est dans les périodes difficiles que l’on reconnait les « grandes entreprises ». Partons en Roumanie pour trouver une parfaite illustration de ce propos.

Alors que le pays est confronté depuis le début de l’année à d’importantes chutes de neige et à des températures s’approchant des -30 degrés, un train de voyageurs reliant les gares de Galati et Bucarest s’est retrouvé bloqué sur la voie. Les 500 passagers, frigorifiés, ont fini par atteindre leur destination après un trajet de 60 heures !

Quel rapport avec les « grandes entreprises » ? Nous y venons…

Les chemins de fer roumains, par l’intermédiaire d’Adrian Vlaicu du service marketing, ont officiellement déclaré qu’ils ne demanderont pas de suppléments aux voyageurs même si « Le train a pourtant dû emprunter un trajet plus long que d’habitude ».

Un beau geste non ?