Veille touristique
L’actualitĂ© du tourisme et des voyages est trop riche pour que nous puissions Ă©crire des articles sur chaque sujet important ou intĂ©ressant.
C’est pourquoi, afin de ne louper aucune information, nous avons crĂ©e cette section de veille dans laquelle vous trouverez des rĂ©sumĂ©s et des liens vers tous les articles qui font lĂ une du tourisme en france et dans le monde.
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2024
Vacances d’été en Haute-Savoie : témoignage d’une lectrice
Le blog d’Infotourisme prête aujourd’hui sa plume à l’une de nos fidèles lectrices. Cette dernière a passé 10 jours cet été en Haute-Savoie, non loin de Cluses. Elle nous parle de ses randonnées effectuées au cœur de paysages grandioses, plus époustouflants les uns que les autres. Vous souhaitez vous aussi vivre une telle expérience ? Nous vous conseillons de résider au village vacances Les Flocons Verts ***, aux Carroz d’Arâches. Cet hébergement familial du groupe Ternélia est en effet idéalement situé pour découvrir la région.
« Je rêvais depuis plusieurs années de revenir dans cette région des Alpes où je n’avais pas séjourné depuis environ 30 ans. Je ne fus pas déçue. Chaque jour fut un émerveillement ! N’étant pas spécialement sportive et accompagnée de mes enfants, j’ai réalisé des excursions de niveau facile, aisément accessibles aux randonneurs débutants. »
Le Bout du Monde Ă Sixt-Fer-Ă -Cheval
Cette randonnée est une excellente mise en jambes, le dénivelé y étant très doux. Après avoir garé la voiture sur le parking payant du Cirque Sixt-Fer-à -Cheval (12 € pour la saison, permettant d’y revenir autant de fois que l’on veut), nous avons pris le chemin qui longe le Giffre. Forêts et espaces plus dégagés se succèdent, rendant la marche agréable même sous les fortes chaleurs estivales. Nous avons traversé la passerelle de la Samosse, puis avons continué jusqu’au chalet du Prazon, où vous pouvez faire une halte pour déjeuner ou boire un verre. Au-delà , commence la splendide Réserve Naturelle Sixt-Fer-à -Cheval / Passy, où les chiens sont interdits.
Nous avons poursuivi notre cheminement, admirant les montagnes, aussi majestueuses qu’impressionnantes, qui nous dominaient de tout côté. Vient alors l’heure de nous arrêter pour pique-niquer. Nous nous sommes installés près de la cascade de la Vogealle, exceptionnellement vigoureuse cette année, véritable brumisateur naturel !
Les enfants commençant à fatiguer, nous ne sommes pas allés jusqu’au Bout du Monde, aux pentes plus escarpées et réservées aux randonneurs plus expérimentés. Nous avons donc emprunté la passerelle suspendue du Fond de la Combe afin de revenir à notre point de départ en passant sur l’autre rive du Giffre. Nous avons croisé une arche de neige, rendant l’atmosphère agréablement fraîche… Mon regard ne pouvait se détacher du paysage et ses nombreuses cascades, tant il était fascinant et beau.
Notre randonnée s’est terminée au Cirque du Fer à Cheval, vaste étendue herbeuse entourée d’un haut massif montagneux, frontière naturelle entre la France et la Suisse. Le cornet de glace du Chalet du Fer-à -Cheval fut le bienvenu !
Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés au Lac Bleu à Morillon, à quelques kilomètres de Samoëns. L’eau de couleur opaline n’y était qu’à 14° C, mais nous y baigner nous a permis d’apaiser nos douleurs musculaires. Nous sommes restés à Morillon jusqu’au coucher du soleil, « l’heure rose », pour photographier l’aiguille de Criou qui se teinte d’un magnifique rouge-orangé…
Les Gorges de la Diosaz aux Houches, près de Servoz
Le site classé des Gorges de la Diosaz constitue une étonnante excursion. Au XIXe siècle, Achille Cazin (1832 – 1877), un professeur de physique et chercheur en thermodynamique, se retrouve propriétaire des gorges, situées dans la vallée de Chamonix, à la limite entre Servoz et Les Houches. Subjugué par la beauté des lieux qu’il explore, Achille crée en 1871 la société des Gorges de la Diosaz afin d’aménager le site et en faire profiter un maximum de visiteurs. C’est ainsi que depuis 1875, de mai à septembre, nous avons la chance de pouvoir découvrir ce fantastique canyon.
Nous progressons sur des passerelles et des escaliers construits en bois, à flanc de falaise, ainsi que sur des ponts suspendus au-dessus du tumultueux torrent et ses multiples cascades. Cette promenade de 2,6 kilomètres, aller et retour, qui nécessite de bonnes chaussures et une certaine prudence, présente un dénivelé de 130 mètres et 600 marches à gravir. Régulièrement, des panneaux explicatifs nous communiquent des informations sur la géologie des lieux, sur l’histoire de la construction des aménagements et sur leur restauration indispensable après les dégradations de l’hiver dues au gel et aux avalanches.
Cette promenade ô combien rafraîchissante, au cœur d’une forêt luxuriante, offre un paysage à la fois sublime et déstabilisant. Les roches aux tons ocres, l’eau couleur émeraude et les arbres aux différentes teintes de vert sont un ravissement pour les yeux. Cependant, les éboulements, les arbres couchés et déracinés et la force du torrent nous rappellent que l’on doit rester humble devant la puissance et la domination de la nature. Nous aimerions continuer au-delà de la dernière plateforme tant la promesse de splendeurs cachées est grande. Mais la vue des photos nous informant des accidents passés nous ramènent à la raison et nous rebroussons chemin le cœur plein d’allégresse et de souvenirs inoubliables.
Lac Vert Ă Passy
Après la visite des Gorges de la Diosaz, nous souhaitons pique-niquer dans un lieu avec une jolie vue. Nous choisissons le Lac Vert sur la commune de Poissy. Il existe un parking permettant d’y accéder depuis Servoz, le parking de La Côte. Nous nous y rendons. De là , deux chemins de randonnée s’offrent à nous : le chemin par la route qui serpente dans la forêt et l’« itinéraire direct » ! C’est ce dernier que les enfants veulent emprunter, pensant déjeuner plus rapidement… Bien qu’accessible, cet itinéraire est très escarpé. Nous avons souffert pendant 45 minutes. Non sans mal, nous sommes finalement bien parvenus au Lac Vert, d’une beauté à couper le souffle ! Belle récompense. L’eau, d’une transparence cristalline, reflète le massif rocheux et les sapins qui bordent le lac, offrant un spectacle hypnotisant.
Le Lac Vert est un site touristique aménagé, avec un parking, à utiliser si vous venez directement des Carroz d’Arâches et voulez vous épargner une montée pédestre éprouvante. Vous y trouverez également un grand chalet où vous pouvez vous restaurer. Contournez celui-ci… depuis la terrasse, vous faites face au Mont-Blanc ! La vue est tout simplement sublime. Les sandwichs n’en furent que meilleurs.
L’heure tournant, nous avons rejoint le parking de La Côte par le chemin de Chedde au Lac Vert, effectivement beaucoup plus praticable, avec régulièrement de belles vues sur le massif du Mont-Blanc.
Cette région de Haute-Savoie propose bien d’autres randonnées et curiosités. N’hésitez pas, comme notre lectrice, à nous faire part de vos propres expériences en commentaires !
11
2024
Madagascar : une destination touristique unique et plein de promesses
Au confluent de la nature sauvage et de traditions culturelles profondes, Madagascar émerge comme une destination touristique pleine de promesses, encore peu exploitée par rapport à son potentiel. Cette île se distingue non seulement par sa biodiversité exceptionnelle, mais aussi par ses paysages et son héritage culturel riche. En dépit de la croissance constante du secteur, Madagascar reste un pays méconnu, où chaque expérience offre une immersion authentique et inédite.
Un aperçu géographique de Madagascar
Madagascar est la quatrième plus grande Ă®le du monde, avec une superficie d’environ 587 000 kilomètres carrĂ©s. Son plateau central s’élève Ă environ 1 500 mètres d’altitude et est entourĂ© de basses terres et de plaines cĂ´tières Ă l’est, Ă l’ouest et au nord, ainsi que d’une rĂ©gion montagneuse dans les hautes terres centrales.
La cĂ´te est de l’Ă®le est rĂ©putĂ©e pour son climat humide et ses forĂŞts tropicales, abritant une diversitĂ© Ă©tonnante de plantes et d’animaux, tels que les lĂ©muriens, les camĂ©lĂ©ons et les baobabs. Ă€ l’ouest, le climat est plus sec, caractĂ©risĂ© par des forĂŞts dĂ©cidues et des savanes, oĂą l’on peut rencontrer des crĂ©atures uniques comme l’iguane Ă queue Ă©pineuse et le fossa, un mammifère carnivore endĂ©mique de l’île.
Au nord, Madagascar dĂ©voile des montagnes escarpĂ©es, tandis que le sud prĂ©sente un paysage semi-aride dominĂ© par des forĂŞts Ă©pineuses et d’immenses Ă©tendues de prairies. Cette diversitĂ© gĂ©ographique a permis le dĂ©veloppement d’une biodiversitĂ© unique, avec une grande partie des espèces de l’île que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre.
Les trésors touristiques de Madagascar
Le tourisme Ă Madagascar a connu une expansion progressive ces dernières annĂ©es grâce Ă une faune et une flore uniques en leur genre, des paysages naturels enchanteurs et une culture vibrante. En 2019, près de 486 000 touristes ont visitĂ© Madagascar, bien que ce nombre reste bien infĂ©rieur Ă celui des destinations voisines comme les Seychelles ou l’Ă®le Maurice. En 2023, ces chiffres s’étaient effondrĂ©s, avec 260 000 visiteurs, après la crise Covid. En 2024, les chiffres s’annoncent pour le moment similaires Ă 2023.
La biodiversitĂ© de Madagascar est sans aucun doute l’un des principaux attraits touristiques du pays. Les lĂ©muriens, par exemple, sont emblĂ©matiques de la faune malgache, avec plus de 100 espèces recensĂ©es uniquement sur cette Ă®le. De plus, la faune aviaire de Madagascar est tout aussi impressionnante, avec plus de 50 % des espèces d’oiseaux endĂ©miques. Les amateurs de flore ne sont pas en reste, avec la prĂ©sence notable d’orchidĂ©es et de baobabs. Par ailleurs, le parc national de Tsingy de Bemaraha est un site classĂ© au patrimoine mondial de l’UNESCO, cĂ©lèbre pour ses formations calcaires vertigineuses, ses canyons et ses rivières souterraines.
L’hĂ©ritage culturel de Madagascar attire Ă©galement de nombreux visiteurs. Le patrimoine historique est riche et diversifiĂ©, mĂ©langeant des influences africaines, asiatiques et europĂ©ennes. Les touristes peuvent dĂ©couvrir des marchĂ©s traditionnels, admirer des peintures rupestres anciennes et assister Ă des spectacles de musique et de danse traditionnelles. La capitale, Antananarivo, abrite des sites historiques majeurs comme le Rova (palais royal) et la colline sacrĂ©e d’Ambohimanga, tous deux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les défis et opportunités du tourisme à Madagascar
MalgrĂ© le potentiel remarquable de Madagascar en tant que destination touristique, le secteur fait face Ă de nombreux dĂ©fis. Les agences comme Voyage Madagascar sont bien implantĂ©es mais les infrastructures restent insuffisantes, avec des routes mal pavĂ©es et un transport aĂ©rien peu fiable et coĂ»teux. L’Ă®le ne compte qu’environ 550 hĂ´tels, dont seulement 110 sont classĂ©s selon les normes internationales. La domination sur le marchĂ© du transport aĂ©rien par Air Madagascar et Air France pousse Ă la hausse les prix des vols, une rĂ©alitĂ© accentuĂ©e par la position gĂ©ographique de Madagascar en tant que destination long-courrier.
Cependant, il existe un intĂ©rĂŞt croissant pour la destination, soutenu par les politiques gouvernementales qui voient dans le tourisme un levier de dĂ©veloppement Ă©conomique et de rĂ©duction de la pauvretĂ©. Actuellement le deuxième plus grand pourvoyeur de devises Ă©trangères de l’Ă®le, après l’industrie minière, le tourisme a le potentiel de devenir une source majeure de prospĂ©ritĂ© Ă©conomique pour les Malgaches.
Les expériences durables et éco-responsables à Madagascar
Le gouvernement malgache et diverses organisations non-gouvernementales mettent en Ĺ“uvre plusieurs initiatives pour promouvoir un tourisme responsable et durable. La destination a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e comme la première « Destination Verte OcĂ©an Indien » lors des World Travel Awards pendant sept annĂ©es consĂ©cutives (depuis 2017), une reconnaissance de ses efforts continus pour conserver sa biodiversitĂ© et minimiser l’impact environnemental du tourisme.
Les visiteurs peuvent notamment explorer des zones protĂ©gĂ©es et des parcs nationaux oĂą les efforts de conservation sont prioritaires. Madagascar compte 21 zones humides d’importance internationale, classĂ©es par la Convention de Ramsar sur les zones humides, fournissant d’importants services Ă©cologiques Ă la population locale. Beaucoup d’hĂ©bergements et d’opĂ©rateurs touristiques ont adoptĂ© des pratiques Ă©cologiques, telles que l’utilisation de sources d’Ă©nergie renouvelable, la minimisation des dĂ©chets et le soutien aux communautĂ©s locales.
Les initiatives de tourisme communautaire permettent aux voyageurs de s’immerger directement dans la vie locale, contribuant ainsi au dĂ©veloppement socio-Ă©conomique des communautĂ©s hĂ´tes. Par exemple, la rĂ©serve Analamazoatra (ou PĂ©rinet), situĂ©e Ă quatre heures d’Antananarivo, est non seulement un endroit privilĂ©giĂ© pour observer l’indri, le plus grand des lĂ©muriens, mais aussi pour dĂ©couvrir les efforts de conservation des espèces locales et des initiatives de tourisme durable.
Recommandations de sécurité pour les voyageurs
Bien que Madagascar soit généralement sûr pour les touristes, il est essentiel de prendre certaines précautions. Les petits délits tels que le vol à la tire peuvent survenir, en particulier dans les zones fréquentées et touristiques. Il est conseillé de garder ses objets de valeur en lieu sûr et d’éviter de porter de grosses sommes d’argent ou des bijoux voyants. Il est également préférable de ne pas marcher seul la nuit, surtout dans les zones urbaines.
Ces dernières années, il y a eu des incidents sporadiques de vols à main armée et de braquages de voitures, notamment à Antananarivo et sur les principales routes. Les voyageurs doivent donc être vigilants lorsqu’ils se déplacent en voiture, surtout après la tombée de la nuit, et envisager de louer un chauffeur et un véhicule de confiance.
Sur le plan de la santĂ©, il est recommandĂ© de se protĂ©ger contre les piqĂ»res d’insectes, en particulier pour Ă©viter les maladies transmises par les moustiques comme le paludisme et la dengue. L’utilisation de rĂ©pulsifs anti-moustiques et de moustiquaires est fortement conseillĂ©e.
Le futur du tourisme Ă Madagascar
MalgrĂ© les dĂ©fis, l’avenir du tourisme Ă Madagascar semble prometteur. Le gouvernement, les ONG et les entreprises privĂ©es collaborent pour amĂ©liorer les infrastructures, diversifier les offres touristiques et promouvoir la destination Ă l’international. L’objectif est de dĂ©velopper une industrie touristique florissante qui profite aux communautĂ©s locales, prĂ©serve le patrimoine naturel et culturel du pays et contribue au dĂ©veloppement durable de l’île.
Madagascar, avec sa biodiversité unique et ses paysages, représente une destination de choix pour les voyageurs. À mesure que l’industrie du tourisme continue de croître, il est crucial de trouver un équilibre entre développement économique et préservation écologique, afin de garantir que ce pays reste intact pour les générations futures. Si vous envisagez de découvrir Madagascar, préparez-vous à une expérience inoubliable, riche en découvertes et en émotions.
11
2024
Le tourisme au Laos : les nouvelles politiques et le développement du pays
Le Laos, petit pays d’Asie du Sud-Est, cherche Ă faire du tourisme un moteur majeur de son Ă©conomie. En juillet 2024, une sĂ©rie d’initiatives ont Ă©tĂ© introduites pour attirer plus de visiteurs Ă©trangers, notamment des exemptions de visa, l’extension de la durĂ©e de sĂ©jour et l’amĂ©lioration de l’infrastructure touristique. Ces mesures visent Ă faire du Laos une destination incontournable pour les touristes internationaux.
Exemptions de visa et politiques de séjour
En juillet, le Laos a introduit des exemptions de visa pour les touristes en provenance d’Autriche, de Belgique, de Chine, du Danemark, d’Espagne, de Finlande, de Grèce, de Norvège et de Suède. Les citoyens de ces pays peuvent dorĂ©navant entrer au Laos sans visa pour une pĂ©riode de 15 jours. Cette initiative vise Ă rendre le Laos plus accessible et Ă encourager un plus grand nombre de touristes Ă visiter le pays.
De plus, les citoyens de ces pays peuvent Ă©galement demander un visa Ă entrĂ©es multiples leur permettant de rester au Laos pendant 60 jours, au lieu des 30 jours habituels. Par ailleurs, pour les visiteurs thaĂŻlandais titulaires d’un « Border Pass » ou d’un « Temporary Border Pass », la durĂ©e de sĂ©jour a Ă©tĂ© Ă©tendue de trois Ă dix jours. Ces mesures sont conçues pour stimuler le tourisme de courte durĂ©e en provenance des pays voisins.
Le tourisme : un pilier Ă©conomique pour le Laos
Avant la pandĂ©mie de Covid-19, le tourisme reprĂ©sentait 12 % du PIB du Laos. Depuis la rĂ©ouverture des frontières aux touristes internationaux en avril 2022, le secteur a montrĂ© des signes de reprise graduelle mais stable. Cette reprise a Ă©tĂ© particulièrement favorisĂ©e par l’introduction de nouvelles lignes de passagers sur la ligne ferroviaire Lao-Chine, qui relie Kunming en Chine Ă Vientiane au Laos.
Le gouvernement laotien table actuellement sur 4,6 millions de visiteurs Ă©trangers en 2024. Au cours des trois premiers mois de l’annĂ©e, plus d’un million de touristes ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© recensĂ©s. Ces chiffres montrent que le Laos est en bonne voie pour atteindre, voire dĂ©passer, son objectif ambitieux. Passer par des agences de voyage est prĂ©fĂ©rable et nous vous conseillons le site Voyage Cambodge si vous prĂ©fĂ©rez passer par une agence francophone.
Le rôle clé de la ligne ferroviaire Lao-Chine
Inaugurée en décembre 2021, la ligne ferroviaire Lao-Chine a bouleversé le paysage touristique du pays. Cette ligne de 414 km relie la capitale, Vientiane, à la ville de Boten à la frontière chinoise. Ce projet, d’une valeur de 6 milliards de dollars (équivalent à un tiers du PIB du Laos), a été soutenu par la Chine.
En 2023, la ligne ferroviaire a transportĂ© environ 110 000 passagers transfrontaliers, y compris 55 000 passagers entrant au Laos et 55 000 quittant le pays. En outre, elle a permis le transport de plus de 4 millions de tonnes de fret. Cette connexion ferroviaire a non seulement facilitĂ© l’accès des touristes, mais a Ă©galement renforcĂ© les liens Ă©conomiques entre le Laos et la Chine.
Renforcement des standards touristiques
Pour rĂ©pondre Ă l’augmentation des arrivĂ©es touristiques, le gouvernement et les acteurs du secteur touristique mettent en Ĺ“uvre des efforts importants pour amĂ©liorer les standards du tourisme au Laos. Cela inclut l’amĂ©lioration des amĂ©nagements et des services offerts par les hĂ´tels et les restaurants. Par exemple, des programmes de formation sont proposĂ©s aux opĂ©rateurs touristiques pour inculquer de nouvelles compĂ©tences Ă leurs employĂ©s, combinant des cours thĂ©oriques et des exercices pratiques sur le terrain. L’objectif est de rĂ©duire l’incidence des guides touristiques Ă©trangers illĂ©gaux et d’assurer une prestation de services de qualitĂ© aux visiteurs.
Valorisation des traditions et du patrimoine culturel
Le Laos, avec ses paysages et ses riches traditions culturelles, est une destination fascinante pour les Ă©trangers curieux de dĂ©couvrir ses attractions pittoresques et ses modes de vie locaux. Le gouvernement met de plus en plus l’accent sur le potentiel du pays en tant que destination touristique axĂ©e sur la nature. Les traditions colorĂ©es des nombreux groupes ethniques laotiens, les temples anciens et les sites historiques constituent autant de cartes maĂ®tresses pour attirer les visiteurs.
En mettant en avant des aspects aussi divers que le tourisme naturaliste, le tourisme historique et culturel, ainsi que l’agritourisme, le Laos entend sĂ©duire une audience internationale plus large.
RĂ©alisations et initiatives gouvernementales
Lors d’une rĂ©union pour prĂ©senter le bilan annuel du ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme du Laos et le plan pour le tourisme, le vice-premier ministre Kikeo Khaykhamphithoune a encouragĂ© la coopĂ©ration entre les secteurs public et privĂ© pour amĂ©liorer les attractions touristiques, les Ă©quipements pour les visiteurs, ainsi que les services dans les hĂ´tels et les restaurants.
Au cours de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e, le ministère a fait des progrès significatifs dans le dĂ©veloppement, la gestion et la promotion du tourisme naturel, historique, culturel et agricole. Par cette dynamique, le Laos a reçu 52 prix standards du tourisme de l’ASEAN pour la conformitĂ© des installations aux normes touristiques rĂ©gionales. Ces rĂ©ussites tĂ©moignent de l’engagement du pays Ă s’aligner sur les standards rĂ©gionaux et Ă offrir une expĂ©rience touristique de haute qualitĂ©.
En janvier, cette annĂ©e, lors du Forum du tourisme de l’ASEAN Ă Vientiane, le Laos avait de nouveau Ă©tĂ© honorĂ© avec 20 distinctions supplĂ©mentaires. Cela montre l’apprĂ©ciation croissante des efforts de dĂ©veloppement touristique du pays sur la scène internationale.
Reconnaissance et formation continue
Pour soutenir cette croissance, le gouvernement laotien a Ă©galement mis en place des programmes de formation pour les guides touristiques nationaux. Fin 2023, un cours de formation national a visĂ© Ă produire une cohorte de guides maĂ®trisant les nuances culturelles et les attractions du Laos. Parmi les participants, certains Ă©taient capables de s’exprimer en plusieurs langues, rendant ainsi l’expĂ©rience touristique plus accessible et enrichissante pour les visiteurs venus de diverses rĂ©gions du monde.
Vers une expérience touristique durable
L’accent est Ă©galement mis sur la durabilitĂ© du dĂ©veloppement touristique. Un sĂ©minaire international du tourisme ASEAN Ă Vientiane a permis Ă des experts du tourisme du monde entier de discuter de nouvelles idĂ©es pour la promotion et le dĂ©veloppement du tourisme. La durabilitĂ©, l’utilisation des mĂ©dias sociaux pour promouvoir le tourisme et le potentiel du tourisme d’aventure ont Ă©tĂ© les principaux sujets abordĂ©s. Ces discussions visent Ă garantir que le tourisme au Laos se dĂ©veloppe de manière responsable et durable.
Avec un ensemble de politiques de visa favorables, l’extension de la ligne ferroviaire Lao-Chine et des efforts constants pour amĂ©liorer les standards touristiques, le Laos se positionne rapidement comme une destination touristique de premier plan. Les initiatives du gouvernement, combinĂ©es Ă la beautĂ© et Ă la richesse culturelle du pays, promettent un avenir prometteur pour l’industrie touristique laotienne. Le Laos n’est plus simplement une destination exotique, mais devient un lieu oĂą chaque visiteur peut vivre des expĂ©riences inoubliables, tout en contribuant au dĂ©veloppement Ă©conomique du pays.
7
2024
Le secteur du tourisme en Indonésie : un pilier économique dynamique
Le secteur du tourisme en IndonĂ©sie est un pilier essentiel de l’Ă©conomie nationale, gĂ©nĂ©rant des revenus considĂ©rables en devises Ă©trangères et crĂ©ant des millions d’emplois.Le secteur du voyage et du tourisme en IndonĂ©sie devrait connaĂ®tre une annĂ©e record en 2024, surpassant les niveaux de 2019. Ce dynamisme se reflète dans les chiffres qui montrent une contribution Ă©conomique significative, de plus de 60 milliards d’euros.
Les dépenses des visiteurs en forte augmentation
Cette croissance s’accompagne de records historiques en matière de dĂ©penses des visiteurs domestiques, atteignant 20 milliards d’euros. Les dĂ©penses des visiteurs internationaux, quant Ă elles, devraient atteindre environ 19 milliards d’euros, un peu en deçà des niveaux de 2019. Ces chiffres rĂ©vèlent un environnement favorable pour les investissements touristiques, avec des politiques gouvernementales encourageant les infrastructures touristiques pour maximiser les rendements Ă©conomiques.
RĂ©silience et rebond en 2023 et 2024
Pour comprendre cette croissance spectaculaire, il est essentiel de revenir sur la contribution du secteur en 2023. L’industrie indonĂ©sienne du tourisme et du voyage a fortement rebondi l’annĂ©e dernière, enregistrant une croissance de 30 % pour atteindre près de 60 milliard d’euros, reprĂ©sentant environ 5 % du PIB national. Le secteur a Ă©galement crĂ©Ă© plus de 540 000 nouveaux emplois, atteignant plus de 12 millions, rĂ©duisant l’Ă©cart par rapport aux niveaux de 2019.
Projections Ă long terme prometteuses
Les projections Ă long terme est tout aussi prometteuse. D’ici 10 ans, le secteur devrait contribuer annuellement près de 110 milliard d’euros au PIB de l’IndonĂ©sie, avec des prĂ©visions d’emploi dĂ©passant les 17 millions, soit une personne sur neuf travaillant dans le secteur du voyage et du tourisme.
Une tendance régionale en Asie du Sud-Est
Cette croissance n’est pas unique Ă l’IndonĂ©sie mais reflète Ă©galement une tendance rĂ©gionale en Asie du Sud-Est. En 2024, le secteur du voyage et du tourisme en Asie du Sud-Est devrait croĂ®tre de 21 %, reprĂ©sentant presque 10 % de l’Ă©conomie rĂ©gionale. Les dĂ©penses des visiteurs internationaux tout comme celles des visiteurs domestiques continuent de croĂ®tre.
Classements mondiaux et richesse naturelle
L’importance du tourisme pour l’Ă©conomie indonĂ©sienne se manifeste Ă©galement dans les classements mondiaux. En 2024, l’IndonĂ©sie se classe comme 22ème destination mondiale.
L’un des points forts de l’IndonĂ©sie est sa biodiversitĂ© et son patrimoine culturel. Le pays compte une combinaison unique de climat tropical, un vaste archipel de plus de 17 500 Ă®les, et la deuxième plus longue cĂ´te au monde après le Canada. Les plages de Bali, les sites de plongĂ©e de Bunaken, le mont Bromo Ă Java Est, et de nombreux parcs nationaux Ă Sumatra ne sont que quelques exemples des destinations pittoresques populaires. Cette richesse naturelle est complĂ©tĂ©e par un patrimoine culturel diversifiĂ© avec plus de 700 langues vivantes utilisĂ©es Ă travers l’archipel. Les temples anciens de Prambanan et Borobudur, ainsi que la rĂ©gion de Toraja et Yogyakarta, sont des destinations populaires pour le tourisme culturel.
Initiatives gouvernementales et investissements
Les diverses initiatives du gouvernement indonĂ©sien ont Ă©galement contribuĂ© Ă stimuler le tourisme. En 2016, des investissements massifs ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s pour attirer davantage d’investissements Ă©trangers, avec des prioritĂ©s donnĂ©es Ă dix destinations clĂ©s telles que Borobudur, Mandalika et les Ă®les Mille. Ces efforts ont permis de sĂ©curiser des engagements de potentiels investisseurs pour un total de 70 millions de dollars dans des domaines tels que la construction d’hĂ©bergements, de marinas et d’installations d’Ă©cotourisme.
Défis et opportunités futures
MalgrĂ© ces succès, le secteur touristique en IndonĂ©sie fait face Ă certains dĂ©fis. L’infrastructure, bien que s’amĂ©liorant, reste un aspect Ă dĂ©velopper, surtout dans les rĂ©gions pĂ©riphĂ©riques de l’archipel. De plus, les incursions du tourisme dans les traditions locales et les impacts sur la vie des populations locales doivent ĂŞtre gĂ©rĂ©s avec soin. La sĂ©curitĂ© demeure une prĂ©occupation, bien que le nombre de visiteurs internationaux ait rebondi de manière positive après les rĂ©ductions dues aux problèmes de sĂ©curitĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000.
Un héritage historique de richesse touristique
Historiquement, l’IndonĂ©sie a attirĂ© des voyageurs internationaux, comme en tĂ©moignent les rĂ©cits de voyages vieux de plus de 500 ans, et beaucoup ont Ă©tĂ© sĂ©duits par les monuments et paysages naturels du pays. Aujourd’hui, avec l’amĂ©lioration continue de ses infrastructures et une politique tournĂ©e vers le soutien et le dĂ©veloppement du tourisme, l’IndonĂ©sie se positionne comme une destination incontournable. Pour en savoir plus sur ce merveilleux pays, vous pouvez visiter le site Voyage IndonĂ©sie.
L’IndonĂ©sie reprĂ©sente un modèle de rĂ©ussite pour le secteur touristique mondial, combinant son riche patrimoine naturel et culturel avec des initiatives stratĂ©giques et des investissements ciblĂ©s. Il reste nĂ©anmoins crucial pour le pays de continuer Ă amĂ©liorer ses infrastructures et de veiller Ă un dĂ©veloppement touristique soutenable qui respecte les traditions locales et l’environnement. Les perspectives de croissance restent solides, et avec l’engagement du gouvernement et des acteurs locaux, le secteur touristique indonĂ©sien semble prĂŞt Ă atteindre de nouveaux sommets dans les annĂ©es Ă venir.
7
2024
Le tourisme en Ouzbékistan : une destination en pleine évolution
L’OuzbĂ©kistan, pays d’Asie centrale au carrefour des civilisations, s’impose progressivement comme une destination touristique incontournable. Les activitĂ©s variĂ©es proposĂ©es par cette nation, allant de l’escalade Ă l’exploration de son histoire archĂ©ologique et religieuse, attirent chaque annĂ©e un nombre croissant de visiteurs.
Une diversitĂ© d’activitĂ©s touristiques
Les touristes qui visitent l’OuzbĂ©kistan sont principalement attirĂ©s par ses sites architecturaux et historiques. En 2008, une Ă©tude statistique menĂ©e entre mai et aoĂ»t a rĂ©vĂ©lĂ© que 40% des personnes interrogĂ©es visitaient l’OuzbĂ©kistan pour son patrimoine architectural et historique, tandis que 25% Ă©taient intĂ©ressĂ©s par la culture, le mode de vie et les coutumes locales. Parmi les sites emblĂ©matiques, Samarcande se distingue avec ses monuments tels que la place du RĂ©gistan, la mosquĂ©e Bibi-Khanym et le mausolĂ©e de Gour-Emir, tandis que Boukhara et Khiva offrent Ă©galement des trĂ©sors architecturaux et historiques.
L’industrie du tourisme en OuzbĂ©kistan a connu une forte croissance au dĂ©but de l’annĂ©e 2024, avec une augmentation significative du nombre de visiteurs (975 000), soit une hausse de 12% par rapport Ă l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Les investissements massifs du gouvernement dans la promotion du tourisme et les infrastructures touristiques, y compris une gamme d’hĂ´tels pour tous les budgets, ont portĂ© leurs fruits.
L’essor du tourisme extrĂŞme et industriel
À partir de janvier 2025, le gouvernement ouzbek lancera des initiatives expérimentales pour promouvoir le tourisme géologique, industriel et militaire, en plus des sites traditionnels de la route de la Soie. Par exemple, les touristes pourront descendre dans une mine, visiter une usine de fusion ou découvrir des uniformes militaires de la Seconde Guerre mondiale au musée Shon-Sharaf à Tachkent.
L’aĂ©roport de Muynak, dans le nord-ouest de l’OuzbĂ©kistan, pourrait devenir une plateforme pour le tourisme extrĂŞme, avec des activitĂ©s telles que le parachutisme et le saut en chute libre. Cette initiative, portĂ©e par la vision du prĂ©sident ouzbek Shavkat Mirziyoyev, vise Ă doubler le nombre de touristes Ă©trangers d’ici 2030.
Des trésors naturels et une faune exceptionnelle
Le sud-est du pays, avec les contreforts occidentaux des montagnes du Tien Shan, attire les amateurs d’alpinisme et d’escalade. Le pic Chimgan, culminant Ă 3 309 mètres, est un point de dĂ©part populaire pour de nombreuses randonnĂ©es, escalades, balades Ă cheval, et mĂŞme du ski alpin et du deltaplane. La rĂ©gion abrite Ă©galement plusieurs stations de ski, notamment Chimgan, construite Ă l’Ă©poque soviĂ©tique, et Amirsoy, inaugurĂ©e en 2019.
Le dĂ©sert de Kyzyl Kum abrite une rĂ©serve naturelle oĂą les visiteurs peuvent observer une grande diversitĂ© d’animaux rares et d’oiseaux aquatiques migrateurs. Ces derniers se regroupent autour du lac Aydar, un lieu idĂ©al pour la pĂŞche et les balades Ă dos de chameau ou en yourte. La rĂ©gion de Sarmishsay, quant Ă elle, est cĂ©lèbre pour ses pĂ©troglyphes anciens, ses carrières de silex, ses mines, ses anciens villages et ses tumulus funĂ©raires, offrant ainsi une incursion captivante dans l’histoire prĂ©historique de la rĂ©gion. De nombreuses agences de voyage, comme Voyage OuzbĂ©kistan, pourront vous accompagner pour la prĂ©paration de votre sĂ©jour.
Le patrimoine religieux et culturel
L’OuzbĂ©kistan est un pays principalement islamique, avec plus de 160 reliques sacrĂ©es dispersĂ©es sur son territoire. Des sites emblĂ©matiques tels que le mausolĂ©e de Sheikh Zaynudin Bobo Ă Tachkent et le complexe Bahauddin Ă Boukhara attirent des visiteurs intĂ©ressĂ©s par l’histoire et la culture islamiques.
Accessibilité et facilités de transport
La plupart des voyages vers et depuis l’OuzbĂ©kistan passent par Tachkent, la capitale, qui est desservie par un aĂ©roport international, un aĂ©roport domestique, deux gares ferroviaires et de nombreuses stations de bus. Des compagnies aĂ©riennes telles que Uzbekistan Airways, Turkish Airlines et Aeroflot assurent des vols internationaux rĂ©guliers. En 2005, Uzbekistan Airways a transportĂ© plus de 1,7 million de passagers. En mai 2024, la politique de suppression des visas pour les citoyens de plus de 90 pays a facilitĂ© l’entrĂ©e des touristes.
Des accords de marketing avec des grands mĂ©dias, ainsi qu’avec des services de streaming et d’agences de voyages en ligne, devraient accroĂ®tre encore davantage la visibilitĂ© de l’OuzbĂ©kistan sur la scène touristique internationale. En outre, l’OuzbĂ©kistan cherche de plus en plus Ă dĂ©velopper des solutions innovantes alliant Ă©conomie verte et tourisme.
Des défis à surmonter et un avenir prometteur
Cependant, des dĂ©fis subsistent. L’absence de services en langues Ă©trangères et d’infrastructures touristiques dans les petites villes, ainsi que l’inflation Ă deux chiffres, compliquent le dĂ©veloppement du secteur. Pour surmonter ces obstacles, le gouvernement mise sur la digitalisation pour amĂ©liorer l’attractivitĂ© du pays. Des systèmes de navigation modernes, des cartes Ă©lectroniques et des applications mobiles seront dĂ©ployĂ©s pour aider les touristes Ă se repĂ©rer.
L’annĂ©e 2023 a vu l’arrivĂ©e de 6,6 millions de touristes et la crĂ©ation de 70 000 nouveaux emplois dans le secteur touristique, gĂ©nĂ©rant environ 2,1 milliards d’euros d’activitĂ©s Ă©conomiques. Entre 2019 et 2024, l’OuzbĂ©kistan a gagnĂ© 16 places dans l’indice de dĂ©veloppement du voyage et du tourisme du Forum Ă©conomique mondial, passant Ă la 78e position sur 119 pays. Le pays est en prime considĂ©rĂ© comme très sĂ©curisĂ© pour les voyageurs.
L’OuzbĂ©kistan est en train de se tailler une place de choix dans le paysage touristique mondial grâce Ă ses initiatives audacieuses et ses investissements stratĂ©giques. Le mariage de son patrimoine historique avec de nouvelles attractions extrĂŞmes et industrielles, couplĂ© Ă ses efforts de digitalisation et Ă la politique de suppression des visas, positionne l’OuzbĂ©kistan comme une destination de plus en plus attractive. Tandis que le pays continue de surmonter ses dĂ©fis, son avenir touristique se dessine sous des auspices prometteurs.
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2024
Top 5 des sites touristiques les plus attractifs de France : comment éviter les longues files d’attente ?
Vous rêvez de visiter la France et ses sites emblématiques ? D’ailleurs savez-vous quelles sont les attractions touristiques les plus prisées des visiteurs ? Pour les connaître, le site de locations de vacances Holidu a établi un classement à partir des avis Tripadvisor indiquant les lieux où il y a le plus de monde. Sans surprise, dans le Top 5, on y retrouve les principaux monuments français, dont quatre sont situés en région parisienne. Toutefois, même très attractifs, ces sites touristiques méritent d’être admirés. C’est pourquoi nous vous conseillons de vous y rendre en basse saison afin de profiter pleinement de leur splendeur.
1 | Le château de Versailles
Héritage de la folie des grandeurs du roi de France, Louis XIV, le château de Versailles accueille plus de 7 millions de visiteurs par an. Les files d’attente pour pénétrer dans la résidence du Roi-Soleil y sont donc parfois très longues.
Ainsi, visitez la Galerie des Glaces, la chambre du Roi, celle de la Reine, les Grands Appartements, la Chapelle royale et toute la magnificence de l’intérieur du palais de préférence en basse saison, même un jour de pluie. Réservez la découverte gratuite des jardins et de l’immense parc un lundi ensoleillé, jour de fermeture du château, mais pas des extérieurs.
2 | Le Mont Saint-Michel
Joyau de la Normandie, le Mont Saint-Michel voit passer quelque 2,5 millions de curieux par an. Très étroites, les rues pavées de l’exigu rocher supportant la majestueuse abbaye sont vite noires de monde en haute saison. La visite peut alors devenir pénible.
L’astuce, même en basse saison, c’est de bifurquer sur la droite en direction des remparts dès que vous passez la porte principale du Mont. Vous montez les marches, déambulez sur le chemin de ronde et accédez ainsi au pied de l’abbaye, avec une vue à couper le souffle sur la baie et ses couleurs fantasmagoriques.
L’entrée, payante, dans l’abbaye se fait petit groupe par petit groupe. Profitez de l’attente pour pique-niquer ou manger une glace. À l’intérieur, la foule est beaucoup moins dense. La visite vous mènera vers des lieux plus merveilleux les uns que les autres.
3 | Le Louvre
Ancien palais royal, attenant au jardin des Tuileries et dorénavant agrémenté de sa belle pyramide de verre, le musée du Louvre attire près de 9 millions d’amateurs d’art et d’antiquités chaque année. Afin d’admirer la Joconde, la Vénus de Milo, la Victoire de Samothrace ou la Liberté guidant le peuple, sans avoir à faire la queue à la billetterie, le plus simple est de réserver son entrée en ligne. Vous choisissez le jour et l’heure, et pouvez ainsi accéder aux collections sans attendre.
N’oubliez pas que le musée est fermé le mardi, qu’il propose des nocturnes jusqu’à 21 h le mercredi et le vendredi, et que l’entrée est gratuite pour tous le premier vendredi du mois à partir de 18 h. C’est peut-être un créneau à éviter si vous souhaitez visiter le musée tranquillement.
4 | Le Musée d’Orsay
Situé dans une ancienne gare parisienne, le musée d’Orsay héberge de célèbres peintures d’artistes impressionnistes tels Monet, Manet, Renoir, Degas ou encore Van Gogh. Les quelque 4 millions de visiteurs annuels y admirent également des sculptures et photographies.
Le lundi, le musée est fermé au public, les visites étant réservées aux groupes scolaires. Les autres jours, dont une nocturne le jeudi, il vous est vivement conseillé de réserver votre billet en ligne pour éviter d’attendre à l’entrée. Cependant, si vous bénéficiez d’une gratuité, vous n’aurez pas d’autre choix que de faire la queue à la file dédiée à cet effet. Vous êtes dans cette situation ? Alors venez de préférence à Paris en basse saison.
5 | La tour Eiffel
Véritable prouesse technique, la tour Eiffel est l’emblème de Paris et son phare dans la nuit. Rendez-vous sur l’esplanade du Trocadéro pour réaliser d’impressionnantes photos avec la Dame de Fer en arrière-plan !
Vous êtes près de 7 millions par an à avoir envie d’y monter, soit par les escaliers, soit par l’un des trois ascenseurs accessibles au public afin de parvenir jusqu’au 2e étage. Deux batteries de deux doubles cabines vous emmènent ensuite au sommet.
Ici aussi, il est préférable de réserver votre billet en ligne, à partir de 2 mois en avance et jusqu’à 30 minutes avant votre venue. Il est également possible d’acheter votre billet sur place, mais sans garantie de disponibilités, surtout en cas de forte affluence comme en juillet et août. En basse saison, vous ne serez certes pas seul, mais l’attente sera moins longue. Attention toutefois à bien vérifier la météo, la tour pouvant être fermée en cas d’intempéries.
Et vous, quelle a été votre expérience lors de la visite d’un des monuments du Top 5 des sites touristiques les plus attractifs de France ? Dites-nous tout en commentaires et, surtout, faites-nous part de vos trucs et astuces pour éviter les longues files d’attente.
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2024
Le tourisme en Corée du Sud : une industrie en plein essor
L’annĂ©e 2024 s’annonce comme exceptionnelle pour le secteur du voyage et du tourisme en CorĂ©e du Sud. L’impact Ă©conomique de ce secteur, l’emploi qu’il gĂ©nère et les dĂ©penses des visiteurs sont tous vouĂ©s Ă une croissance spectaculaire.
Les dernières donnĂ©es indiquent que la contribution du secteur Ă l’Ă©conomie nationale devrait atteindre un record de 65 milliards d’euros cette annĂ©e. Cette performance met en lumière le rĂ´le crucial du tourisme, reprĂ©sentant un peu plus de 4 % de l’Ă©conomie nationale. En outre, l’emploi dans le secteur du tourisme devrait Ă©galement dĂ©passer les records prĂ©cĂ©dents, avec un total de 1,4 million de postes. Cette tendance souligne l’importance du secteur dans la crĂ©ation d’emplois et la stabilisation Ă©conomique.
Le tourisme en Corée du Sud
La CorĂ©e du Sud accueille des touristes Ă©trangers et domestiques grâce Ă une industrie touristique bien dĂ©veloppĂ©e. En 2019, 17,5 millions de touristes Ă©trangers ont visitĂ© le pays, le plaçant ainsi au 20e rang des pays les plus visitĂ©s au monde. La majoritĂ© des touristes proviennent d’Asie de l’Est et d’AmĂ©rique du Nord, notamment de TaĂŻwan et des États-Unis. La popularitĂ© croissante de la culture populaire corĂ©enne, souvent appelĂ©e « Hallyu » ou « vague corĂ©enne », dans divers pays, a considĂ©rablement augmentĂ© le nombre de visites touristiques.
La CorĂ©e du Sud compte 16 sites classĂ©s au Patrimoine mondial de l’UNESCO, parmi lesquels le palais Changdeokgung, Namhansanseong et la forteresse de Hwaseong. SĂ©oul est la principale destination touristique pour les visiteurs, mais des lieux tels que la grande ville cĂ´tière de Busan, le parc national Seoraksan, la ville historique de Gyeongju et l’Ă®le subtropicale de Jeju sont Ă©galement très populaires.
Plus d’informations sur le tourisme en Corée du Sud sont disponibles sur le site Voyage Corée.
L’Ă©volution historique du tourisme
Historiquement, les Sud-CorĂ©ens voyageaient peu Ă l’Ă©tranger en raison de la guerre de CorĂ©e, des difficultĂ©s Ă©conomiques qui en ont rĂ©sultĂ© et des restrictions gouvernementales sur les voyages internationaux. Les passeports Ă©taient dĂ©livrĂ©s uniquement pour des raisons spĂ©cifiques, comme les missions gouvernementales ou les formations techniques. Depuis les annĂ©es 1960, ces restrictions ont Ă©tĂ© progressivement rĂ©Ă©valuĂ©es pour empĂŞcher le gaspillage de devises Ă©trangères. Ce n’est que dans les annĂ©es 1980 que la libĂ©ralisation des voyages internationaux, accompagnant la mondialisation de la sociĂ©tĂ© sud-corĂ©enne, a dĂ©butĂ©. Depuis, les Sud-CorĂ©ens peuvent voyager librement Ă l’Ă©tranger.
Le mode de vie effrĂ©nĂ© des Sud-CorĂ©ens modernes, associĂ© Ă la difficultĂ© de coordonner des vacances avec la famille ou les amis et l’augmentation des foyers unipersonnels, a conduit Ă une augmentation du nombre de Sud-CorĂ©ens voyageant seuls. Les destinations proches de la CorĂ©e du Sud, telles qu’Osaka, Bangkok et Tokyo, sont particulièrement populaires pour les vacances courtes. Les voyages vers l’Europe, notamment Londres, Paris et Rome, ont toutefois diminuĂ© en raison de la distance gĂ©ographique, des tarifs aĂ©riens Ă©levĂ©s et des coĂ»ts de sĂ©jour importants.
L’industrie touristique et ses dĂ©fis
L’industrie touristique en CorĂ©e du Sud est principalement soutenue par le tourisme intĂ©rieur. Grâce au rĂ©seau Ă©tendu de trains et de bus du pays, la plupart des rĂ©gions sont accessibles en une journĂ©e depuis les grandes villes. Les touristes internationaux viennent principalement des pays ou rĂ©gions proches d’Asie, la Chine, le Japon, Hong Kong et TaĂŻwan reprĂ©sentant ensemble environ 75 % du total. La vague Hallyu a Ă©galement attirĂ© un nombre croissant de touristes d’Asie du Sud-Est et d’Inde.
Les problèmes des dumping tours
Le gouvernement sud-coréen a récemment entrepris une campagne pour endiguer la pratique des « dumping tours », dans laquelle les touristes sont attirés par des forfaits bon marché pour ensuite être dirigés vers des lieux de shopping spécifiques, souvent à des prix exagérés. Ces circuits comportent fréquemment des activités optionnelles payantes qui sont normalement gratuites, contrevenant à la promesse des forfaits tout compris. De plus, ces visites emploient souvent des guides non agréés qui perçoivent des commissions des magasins au lieu de salaires réguliers.
Les autoritĂ©s ont suspendu pour la première fois une agence de voyage après qu’un touriste chinois ait dĂ©posĂ© une plainte indiquant qu’il Ă©tait contraint de faire des achats. Soulignant les impacts nĂ©gatifs sur la rĂ©putation de SĂ©oul, le gouvernement a intensifiĂ© les inspections des guides et hĂ©bergements illĂ©gaux tout en crĂ©ant un centre de signalement du tourisme clandestin en dĂ©cembre.
La CorĂ©e du Sud se concentrera davantage sur le marchĂ© chinois, l’une des principales sources de tourisme, en menant des enquĂŞtes dans d’autres pays. Une enquĂŞte prĂ©cĂ©dente avait rĂ©vĂ©lĂ© que 85 des 100 forfaits les moins chers Ă©taient en fait des dumping tours.
Le rĂ´le crucial des touristes chinois
En 2023, la CorĂ©e a enregistrĂ© une reprise significative avec 11 millions de visiteurs internationaux, une hausse de 241 % par rapport Ă l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Parmi eux, plus de 2 millions venaient de Chine, pays ayant levĂ© ses restrictions de voyage. Bien que ce chiffre demeure loin du niveau de 2019, il montre une rĂ©cupĂ©ration importante.
Perspectives futures
Le secteur du voyage et du tourisme en CorĂ©e du Sud est en pleine effervescence. Alors que l’annĂ©e 2024 s’annonce pour le moment prometteuse, les dĂ©fis subsistent, notamment la lutte contre les dumping tours et la diversification des sources de touristes internationaux. En se concentrant sur l’amĂ©lioration de l’expĂ©rience touristique et la rĂ©duction de sa dĂ©pendance vis-Ă -vis des visiteurs chinois, la CorĂ©e du Sud est bien positionnĂ©e pour devenir une destination de premier plan dans les annĂ©es Ă venir.
L’engagement continu du gouvernement et les contributions du secteur privĂ© seront essentiels pour maintenir cette trajectoire ascendante. La CorĂ©e du Sud ne se contente pas d’attirer les touristes ; elle s’efforce activement de leur offrir des expĂ©riences authentiques et mĂ©morables. Les efforts dĂ©ployĂ©s pour renforcer l’infrastructure touristique, promouvoir des pratiques Ă©thiques et investir dans des programmes de dĂ©veloppement durable joueront un rĂ´le dĂ©terminant dans l’établissement du pays comme un pilier incontournable du tourisme mondial.
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2024
L’éveil du secteur touristique en Algérie : Défis et perspectives
L’AlgĂ©rie, plus grand pays d’Afrique, est en quĂŞte de reconnaissance internationale pour ses richesses culturelles et naturelles. L’objectif est de transformer le pays d’une destination peu prisĂ©e en un centre touristique dynamique, rivalisant avec ses voisins Maroc et Tunisie. Pour illustrer ce potentiel, dĂ©couvrons l’itinĂ©raire de l’Ă©volution de ce secteur captivant et les efforts entrepris pour en faire une rĂ©alitĂ©.
Un potentiel inexploité et de nombreux défis
Le paysage touristique en AlgĂ©rie offre une mosaĂŻque de sites romains et islamiques, de plages Ă©tendues, de montagnes escarpĂ©es et de paysages sahariens fascinants. Cependant, malgrĂ© cette diversitĂ© impressionnante, le pays peine encore Ă attirer les touristes. En 2023, le Maroc a accueilli 15 millions de visiteurs, tandis que la Tunisie en a attirĂ© pas loin de 10 millions. Pendant ce temps, l’AlgĂ©rie, plus vaste et plus riche en ressources, n’a reçu que 3 millions de touristes Ă©trangers environ, selon le ministère du Tourisme algĂ©rien. Sur ce nombre, environ un tiers Ă©taient des membres de la diaspora algĂ©rienne, venant rendre visite Ă leurs familles.
Cette disparitĂ© reflète une nĂ©gligence historique du secteur touristique. Alors que les revenus pĂ©troliers et gaziers ont augmentĂ©s dans les annĂ©es 1960 et 1970, les gouvernements successifs ont perdu l’intĂ©rĂŞt pour le dĂ©veloppement du tourisme de masse. La descente du pays dans des troubles politiques dans les annĂ©es 1990 l’a Ă©loignĂ© encore plus des circuits touristiques.
Les dĂ©fis sont nombreux : un système de visa inflexible, des liaisons de transport mĂ©diocres, et le besoin de stimuler les investissements locaux et Ă©trangers dans les infrastructures touristiques. NĂ©anmoins, la sĂ©curitĂ© s’est considĂ©rablement amĂ©liorĂ©e, et des efforts sont en cours pour transformer cette situation.
Un plan ambitieux pour le développement touristique
L’Office National du Tourisme algĂ©rien, a prĂ©sentĂ© des plans visant Ă attirer 12 millions de touristes d’ici 2030, un quadruplement ambitieux du nombre actuel. Parmi les projets ambitieux de l’AlgĂ©rie, on retrouve la construction de nouveaux hĂ´tels, ainsi que la modernisation et la restructuration des Ă©tablissements existants.
Redécouverte des sites historiques
Le pays a Ă©galement entrepris un effort colossal pour restaurer ses sites historiques. Pas moins de 249 sites ont Ă©tĂ© ciblĂ©s pour l’expansion touristique. Ă€ ce jour, environ 70 sites ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s pour accueillir des visiteurs, et des plans de restauration sont en cours pour 50 sites supplĂ©mentaires. Les agences de voyage sur place ne sont pas forcĂ©ment aussi nombreuses que dans d’autres pays, mais il y en a, comme Voyage AlgĂ©rie par exemple.
Témoignages de voyageurs : Une découverte humaine et culturelle
Contrairement Ă de nombreux autres pays, oĂą les touristes peuvent se sentir comme des « portefeuilles ambulants », l’AlgĂ©rie se distingue par une connexion humaine plus authentique. La population locale rĂ©serve un accueil chaleureux aux touristes. Surpris, les touristes expĂ©rimentent une forte connexion humaine en AlgĂ©rie.
Les stratégies pour surmonter les obstacles
Pour atteindre l’objectif ambitieux de 12 millions de touristes en 2030, le gouvernement algĂ©rien a adoptĂ© plusieurs mesures. Parmi celles-ci, l’exemption des visas pour les visiteurs Ă©trangers dans le sud du pays, ainsi que le renouvellement automatique des visas Ă l’arrivĂ©e. Bien que ces changements facilitent les choses, ils ne concernent actuellement que les touristes visitant le dĂ©sert algĂ©rien avec des agences accrĂ©ditĂ©es par le gouvernement.
Pour explorer le reste du pays, les voyageurs doivent encore demander un visa depuis leur pays de rĂ©sidence, en fournissant des documents standards comme des relevĂ©s bancaires et des rĂ©servations d’hĂ´tel et de vol. Les rumeurs de refus frĂ©quents de visa dissuadent souvent les visiteurs potentiels.
Une nouvelle mentalité en développement
Un changement de mentalité est également nécessaire pour accueillir les visiteurs. Bien que les Algériens soient chaleureux, il leur manque encore les compétences nécessaires en matière de tourisme, bien que les mentalités soient actuellement en train de changer.
L’AlgĂ©rie n’est toutefois peut-ĂŞtre pas prĂŞte, actuellement, pour voir le tourisme international exploser et tout ce que celui-ci apporterait avec lui.
Le tourisme durable comme solution
Le dĂ©veloppement d’un tourisme durable qui profite aux locaux et attire Ă©galement les visiteurs Ă©trangers est Ă privilĂ©gier. L’AlgĂ©rie n’expĂ©rimentera sĂ»rement jamais le sur-tourisme et ses impacts nĂ©gatifs associĂ©s, puisque les Ă©trangers ne sont pas vraiment attirĂ©s par l’AlgĂ©rie pour son tourisme balnĂ©aire.
Par contre, en offrant une expérience exclusive et de qualité, l’Algérie pourrait attirer un public prêt à payer davantage pour une expérience unique et inoubliable.
Conclure sur une note optimiste
Le chemin de l’AlgĂ©rie vers l’Ă©panouissement touristique est parsemĂ© de dĂ©fis, mais il est Ă©galement jalonnĂ© de potentialitĂ©s immenses. En amĂ©liorant ses infrastructures, en simplifiant les dĂ©marches administratives, et en misant sur un tourisme durable et qualitatif, le pays pourrait bien s’imposer comme une destination phare sur la scène mondiale. DĂ©jĂ , les voyageurs audacieux et les membres de la diaspora redĂ©couvrent ce pays mĂ©connu, ramenant avec eux des rĂ©cits emplis de beautĂ© et de gentillesse humaine. L’avenir du tourisme en AlgĂ©rie reste Ă Ă©crire, avec la promesse d’un renouveau aussi enrichissant que captivant.
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2024
L’Ă©veil du tourisme au Kenya : un marchĂ© riche en opportunitĂ©s
Le Kenya se positionne comme une destination touristique de premier choix. Cependant, le secteur du tourisme au Kenya, bien qu’en pleine croissance, fait face Ă de nombreux dĂ©fis. Cet article explore la rĂ©silience, les opportunitĂ©s futures du marchĂ© touristique kĂ©nyan, les efforts de durabilitĂ©, et les initiatives d’investissement clĂ©s pour propulser cette industrie vers de nouveaux sommets.
La résilience du marché touristique kényan
En 2023, le secteur touristique kĂ©nyan a montrĂ© une rĂ©silience impressionnante malgrĂ© les dĂ©fis mondiaux sans prĂ©cĂ©dent. Le revenu du tourisme a bondi de 30 % par rapport Ă l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, atteignant environ 1 milliard d’euros, un chiffre en nette augmentation par rapport Ă 2022. Cet essor est principalement liĂ© Ă une hausse des arrivĂ©es de touristes internationaux.
Le renouveau du tourisme au Kenya reflète la reprise mondiale et incarne un symbole d’espoir. Alors que le monde Ă©merge lentement des ombres de la pandĂ©mie, l’industrie touristique du Kenya est en passe de retrouver ses niveaux prĂ©-pandĂ©miques.
Source incontournables de visiteurs
Les cinq principaux marchĂ©s sources des arrivĂ©es internationales au Kenya sont les États-Unis, l’Ouganda, la Tanzanie, le Royaume-Uni et l’Inde. D’autres marchĂ©s importants, dont l’Italie, l’Allemagne, le Rwanda, l’Éthiopie, les Pays-Bas, le Nigeria, le Ghana, et la Russie, ont Ă©galement surpassĂ© leurs performances de 2019. Cette diversitĂ© souligne la capacitĂ© du Kenya Ă attirer des visiteurs venus de divers horizons, consolidant ainsi sa rĂ©silience et sa reprise.
Le tourisme domestique a Ă©galement connu une croissance importante.
Défis et approche pour la durabilité du tourisme au kenya
Le tourisme basé sur la nature contribue significativement aux exportations, au PIB, à l’emploi et à la réduction de la pauvreté au Kenya. Cependant, la perte d’habitat, la surpopulation dans les sites touristiques clés, l’épuisement de la faune, et la menace persistante du terrorisme constituent un ensemble de problèmes pour le secteur.
Des mesures Ă©cologiques montrent des solutions prometteuses, mais leur faisabilitĂ© dĂ©pend des incitations Ă©conomiques et des coĂ»ts d’opportunitĂ© des terres. Une activitĂ© rĂ©cente s’est concentrĂ©e sur la menace critique et souvent nĂ©gligĂ©e : la perte d’habitat et la nĂ©cessitĂ© de prĂ©server les corridors pour assurer la durabilitĂ© Ă long terme de la faune et de la mĂ©gafaune. Choisir un safari au Kenya qui respecte les animaux est donc Ă privilĂ©gier pour les visiteurs.
Cette initiative examine les compromis liĂ©s Ă l’utilisation des terres : y a-t-il plus Ă gagner Ă crĂ©er un produit touristique ou Ă convertir les terres en agriculture en termes de PIB, d’emplois et d’impact sur la pauvretĂ© ? Une analyse rĂ©gionale dans la rĂ©gion de Mara cherche Ă dĂ©terminer la portĂ©e d’accroissement des retombĂ©es du tourisme sans nuire Ă la durabilitĂ©. Le choix de Mara repose sur les pressions exercĂ©es sur ce patrimoine naturel mondialement significatif et son potentiel Ă gĂ©nĂ©rer des bĂ©nĂ©fices Ă©conomiques liĂ©s Ă la conservation.
Le rapport « When Good Conservation Becomes Good Economics » prĂ©sentĂ© en dĂ©cembre 2019 Ă Nairobi a rĂ©vĂ©lĂ© pour la première fois comment la perte de faune entraĂ®ne des pertes Ă©conomiques au Kenya. Il a abordĂ© les compromis entre faune et croissance Ă©conomique et a fourni des solutions pour trouver un Ă©quilibre entre dĂ©veloppement Ă©conomique et conservation. Le gouvernement kĂ©nyan a sollicitĂ© le soutien technique et financier pour avancer dans la protection des habitats et des populations de faune Ă l’intĂ©rieur et Ă l’extĂ©rieur des zones protĂ©gĂ©es.
Voies pour une croissance durable du tourisme au kenya
Le gouvernement kĂ©nyan et les acteurs de l’industrie travaillent ensemble dans le cadre de la stratĂ©gie touristique du Kenya 2021-2025 pour revitaliser le secteur, transformer le Kenya en une destination compĂ©titive et durable, et retrouver son statut de leader mondial du tourisme après les dĂ©fis posĂ©s par la pandĂ©mie de Covid-19.
Les agents de voyages internationaux peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une bonne comprĂ©hension de cette stratĂ©gie qui comporte neuf initiatives clĂ©s :
- Transformation numĂ©rique : AmĂ©liorer le processus de dĂ©livrance des visas Ă©lectroniques, numĂ©riser les entrĂ©es de parc, intĂ©grer les plateformes de paiement et Ă©tendre l’infrastructure numĂ©rique pour offrir une expĂ©rience numĂ©rique complète aux touristes.
- DurabilitĂ© : Engager des pratiques responsables, protĂ©ger l’environnement, et valoriser les communautĂ©s locales.
- Expériences uniques dans les parcs non traditionnels et les conservatoires : Maestro de la conservation, ce plan vise à désengorger les sites touristiques emblématiques, tel que la réserve nationale du Maasai Mara, en encourageant les voyageurs à explorer lors des périodes creuses.
- Promotion des expĂ©riences de niche : Offrir des expĂ©riences uniques telles que la dĂ©couverte d’oiseaux rares, l’observation de la faune, la course avec des champions kĂ©nyans, le kitesurf de classe mondiale et l’escalade de montagnes savane.
- Développement des zones côtières : Développer Mombasa, Lamu, Malindi/Watamu et Diani comme des zones côtières distinctes alignées sur des segments spécifiques.
- Commercialisation de nouveaux produits et produits phares : campagnes ciblées pour des marchés sources internationaux de grande valeur.
- Financement innovant : Explorez des options de financement telles que les partenariats public-privé pour développer les infrastructures touristiques.
- DĂ©veloppement de nouveaux marchĂ©s et marchĂ©s existants: Viser des touristes Ă forte valeur ajoutĂ©e, aligner les campagnes marketing pour promouvoir l’authenticitĂ© et la diversitĂ© du Kenya.
Investir dans le tourisme au Kenya – une opportunité en or
Investir dans le secteur touristique au Kenya offre un potentiel inexplorĂ©, une stabilitĂ© Ă©conomique, une localisation stratĂ©gique et le soutien du gouvernement. Voici les principales opportunitĂ©s d’investissement :
- Hôtellerie et hébergement : Développez et investissez dans des hôtels, stations balnéaires et lodges.
- Tour-opérateurs et agences de voyages : Créez ou investissez dans des opérateurs et agences de voyage pour organiser et faciliter les expériences touristiques.
- Centres de confĂ©rences et d’expositions : Investissez dans des installations modernes pour capitaliser sur la demande croissante d’Ă©vĂ©nements MICE.
- Développement des infrastructures : Améliorez la connectivité vers des destinations touristiques clés.
- Aventures touristiques : Explorez des opportunitĂ©s dans le tourisme d’aventure—randonnĂ©e, vĂ©lo de montagne, sports nautiques.
- Tourisme culturel et patrimonial : Soutenez des projets qui promeuvent et préservent le riche patrimoine culturel du Kenya.
- Initiatives de conservation de la faune : Investissez dans la conservation de la faune et les pratiques touristiques durables.
- Stations balnéaires écologiques : Développez ou investissez dans des stations écologiques.
- Solutions technologiques : Explorez les opportunitĂ©s dans les solutions technologiques pour l’industrie touristique.
- expériences spécialisées pour les touristes : Créez ou investissez dans des expériences touristiques uniques.
- Projets touristiques basés sur les communautés : Soutenez les projets qui autonomisent les communautés locales.
- Formation et développement des compétences : Contribuez aux programmes de formation pour améliorer la qualité des services.
- Gestion des déchets et initiatives environnementales : Investissez dans des projets de gestion des déchets et de durabilité environnementale.
- Promotion et marketing : Engagez-vous dans des activités de promotion pour attirer des touristes internationaux et domestiques.
- DĂ©veloppement immobilier : Explorez les opportunitĂ©s dans l’immobilier, y compris les maisons de vacances et les propriĂ©tĂ©s rĂ©sidentielles.
Le Kenya offre des opportunitĂ©s d’investissement prometteuses dans le secteur touristique. En misant sur des initiatives durables, une transformation numĂ©rique, des expĂ©riences uniques et une stratĂ©gie marketing ciblĂ©e, le Kenya est bien positionnĂ© pour devenir une destination touristique de choix pour les annĂ©es Ă venir. En investissant dans ce secteur, vous contribuez non seulement Ă votre propre prospĂ©ritĂ© financière, mais Ă©galement Ă la prĂ©servation de la richesse naturelle et culturelle de ce pays exceptionnel.
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2024
Les défis et opportunités du tourisme en Tanzanie
Le secteur du tourisme en Tanzanie est une pierre angulaire de l’Ă©conomie nationale. Il se caractĂ©rise par ses paysages, ses safaris exceptionnels et, bien sĂ»r, l’emblĂ©matique Mont Kilimandjaro. Ce dernier attire chaque annĂ©e des dizaines de milliers de grimpeurs, gĂ©nĂ©rant des revenus substantiels pour l’Ă©conomie locale. Cependant, ce secteur attractif et en forte croissance n’est pas sans ses dĂ©fis. Les opĂ©rateurs touristiques locaux, les porteurs et mĂŞme les visiteurs sont confrontĂ©s Ă des rĂ©glementations et influences Ă©trangères qui redĂ©finissent le paysage touristique tanzanien. Examinons de plus près les diffĂ©rents aspects de ce secteur en Ă©volution.
L’influence Ă©trangère dans le trekking sur le Mont Kilimandjaro
Le Mont Kilimandjaro, vĂ©ritable aimant pour les passionnĂ©s de randonnĂ©e, attire environ 56 000 grimpeurs chaque annĂ©e, gĂ©nĂ©rant un revenu de près de 45 millions d’euros. Cependant, l’industrie du trekking est en proie Ă des tensions dues Ă l’influence croissante d’acteurs Ă©trangers, notamment via le Projet d’assistance aux porteurs du Kilimandjaro (KPAP).
Les préoccupations des opérateurs locaux
Les opĂ©rateurs touristiques tanzaniens sont de plus en plus prĂ©occupĂ©s par l’ingĂ©rence Ă©trangère dans cette industrie vitale. Des lignes directrices Ă©thiques strictes, introduites par KPAP sous la direction de l’Organisation de Trekking Responsable du Kilimandjaro (KRTO), semblent favoriser de manière disproportionnĂ©e les entreprises Ă©trangères au dĂ©triment des sociĂ©tĂ©s locales.
KPAP, tout en Ă©tant acclamĂ© mondialement pour ses lignes directrices sur l’Ă©quipement, les salaires et les conditions de travail, est accusĂ© de peser lourdement sur les entreprises locales. Des opĂ©rateurs locaux se plaignent que ces normes ont entraĂ®nĂ© une baisse de leurs affaires, les agents de voyages Ă©trangers prĂ©fĂ©rant dĂ©sormais les entreprises certifiĂ©es par KPAP, qui sont en majoritĂ© des sociĂ©tĂ©s Ă©trangères.
L’impact sur les porteurs
Cette situation affecte Ă©galement les porteurs de Kilimandjaro, essentiels au succès des expĂ©ditions mais souvent sous-payĂ©s. Les porteurs subissent des pertes d’emploi Ă une cadence alarmante. En cas d’effondrement des entreprises locales, ce sont des milliers de porteurs qui se retrouveront au chĂ´mage. La question qui se pose n’est pas uniquement Ă©conomique, il s’agit Ă©galement de la survie de ceux qui vivent grâce Ă cette montagne.
De nouvelles réglementations pour les visiteurs de Zanzibar
Tout en s’occupant des controverses autour du Mont Kilimandjaro, la Tanzanie introduit Ă©galement de nouvelles rĂ©glementations visant Ă assurer la sĂ©curitĂ© et le bien-ĂŞtre des visiteurs de l’archipel de Zanzibar. Ă€ partir du 1er octobre 2024, tous les visiteurs non rĂ©sidents devront possĂ©der une assurance voyage obligatoire pour entrer Ă Zanzibar.
DĂ©tails de l’assurance obligatoire
Cette assurance, qui coĂ»tera environ 50 euros, doit ĂŞtre souscrite exclusivement auprès de la Zanzibar Insurance Corporation (ZIC). Elle couvrira diverses urgences, y compris les frais mĂ©dicaux, les frais de rapatriement et les accidents personnels, entre autres. L’assurance est valable pour une durĂ©e maximale de 92 jours par sĂ©jour.
Les autoritĂ©s de Zanzibar affirment que cette mesure vise à « garantir la sĂ©curitĂ© et le bien-ĂŞtre de tous les Ă©trangers et Ă attĂ©nuer tout risque potentiel liĂ© Ă leur voyage sur l’Ă®le. » Cependant, cette obligation a suscitĂ© des rĂ©actions mitigĂ©es parmi les voyageurs, certains voyant cela comme une pratique protectionniste.
Importance de cette mesure
La mise en Ĺ“uvre de cette politique tĂ©moigne de la volontĂ© des autoritĂ©s de Zanzibar d’amĂ©liorer les services fournis aux visiteurs et de crĂ©er un environnement plus sĂ»r. En outre, cela pourrait Ă©galement augmenter les recettes de l’État en rendant obligatoire l’achat de l’assurance auprès d’une entitĂ© gouvernementale.
Les prévisions de croissance touristique en 2024
MalgrĂ© ces dĂ©fis et nouveaux règlements, le secteur touristique de la Tanzanie est en plein essor. Il est anticipĂ© que la contribution Ă©conomique du secteur pourrait atteindre 7,5 milliards d’euros, reprĂ©sentant près de 10 % de l’Ă©conomie tanzanienne. Le choix du bon safari en Tanzanie, pour un visiteur, est primordial et sert Ă la bonne image du pays.
Croissance des dĂ©penses et de l’emploi
Les dĂ©penses des visiteurs internationaux ont atteint un pic historique en 2023, atteignant près de 1,4 milliard d’euros, soit une augmentation de 13 % par rapport Ă 2019. Le secteur touristique a contribuĂ© Ă l’Ă©conomie nationale Ă hauteur de 7 milliards d’euros, surpassant les records prĂ©cĂ©dents. En termes d’emploi, plus de 1,4 million de personnes travaillent dĂ©sormais dans l’industrie du tourisme, avec une prĂ©vision d’atteindre 1,5 million d’emplois dès cette annĂ©e.
En Tanzanie, le tourisme et les voyages sont des secteurs en plein essor qui contribuent significativement Ă l’Ă©conomie du pays et Ă la crĂ©ation d’emplois. Selon les projections, la croissance devrait se maintenir et l’emploi augmenter au cours des prochaines annĂ©es.
Objectifs Ă long terme
Les projections pour la dĂ©cennie Ă venir sont Ă©galement ambitieuses. D’ici 10 ans, le secteur devrait atteindre une valeur totale de 12milliards d’euros et crĂ©er 2,3 millions d’emplois. Cela souligne l’importance cruciale du tourisme pour l’Ă©conomie tanzanienne et le rĂ´le central qu’il joue dans la stimulation de la croissance Ă©conomique et de l’emploi.
Le secteur du tourisme en Tanzanie est Ă un carrefour, naviguant entre les influences Ă©trangères croissantes et les nouvelles rĂ©glementations plus strictes. Le Mont Kilimandjaro et Zanzibar, deux des principales attractions touristiques du pays, illustrent ces dynamiques en jeu. Alors que les opĂ©rateurs locaux et les porteurs luttent pour protĂ©ger leurs moyens de subsistance face Ă l’augmentation de la compĂ©tition Ă©trangère, les autoritĂ©s de Zanzibar mettent en Ĺ“uvre des mesures pour assurer la sĂ©curitĂ© et le bien-ĂŞtre des visiteurs.
En dĂ©pit de ces dĂ©fis, les perspectives pour 2024 et au-delĂ sont prometteuses. Le secteur du tourisme, moteur clĂ© de l’Ă©conomie tanzanienne, continue de croĂ®tre, crĂ©ant des emplois et gĂ©nĂ©rant des revenus substantiels. Assurer un Ă©quilibre entre la protection des intĂ©rĂŞts locaux et l’attraction des visiteurs internationaux sera essentiel pour maintenir cette croissance et garantir la durabilitĂ© du secteur.
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