Tu sais que tu viens du Havre quand

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Si l’expression « C’est très bien. A plus tard ! » (ça veut dire tantôt) ne vous choque pas et si vous ne concevez pas le bruit des vagues sans celui des galets qui roulent, ça veut dire que vous venez du Havre. On s’est inspiré de « Tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Havrais.

A partir du mois d’avril, il prend des coups de soleil parce qu’il fait enfin plus de 10°C. D’ailleurs, il se rend souvent à la plage avec un pull et un manteau. Et comme il n’y a pas beaucoup de sable, il est devenu un pro de la marche pieds nus sur les galets. Enfin, le Havrais sort toujours avec parapluie dans ton sac même en été.

Ce citadin sait où se trouve la rue de la Soif et connait les noms « Rondes Rollers » et « Z’estivales ». Il peut s’enorgueillir d’avoir un volcan (une salle de spectacle) dans sa ville, même si certains les appellent les « pots de yaourt ». Quand il a des courses à faire, il donne rendez-vous devant le printemps ou à l’hôtel de ville. Pour lui, « Porto » n’est pas une ville mais désigne plutôt un lycée.

« Aller de l’autre côté de l’eau »

Quand il était petit, il allait au manège devant le Printemps, à la foire St Michel et à celle près de l’Université. Il se rappelle aussi des vitrines de Noël de l’hôtel de ville qu’il allait voir quand il était jeune. Comme les Américains, le Havrais a aussi son « Chicago » (petite cité).

Le Havrais comprend quand on lui parle d’Auch’Mout. Pour lui, les rendez-vous « sous la locomotive » ou à gauche du « poisson clown » signifient quelque chose. Il est déjà allé voir les vagues s’éclater sur la digue lors des tempêtes avec la bonne idée d’aller dessus et de se faire arroser. Lorsqu’il dit qu’il va de l’autre côté de l’eau, il est le seul à savoir qu’il va à Honfleur et pas en Angleterre.

Si vous n’êtes pas du Havre, vous pouvez toujours visiter la ville.

En bonus

Tu sais que tu viens du Havre quand tu sors toujours avec parapluie dans ton sac même en été et lorsque tu as connu le père Noel qui offrait des petits Jesus en sucre devant le Monop’ avenue René Coty.

[Photo ]