Fév
25
2013

Tu sais que tu viens de Castres quand

castres

Si le Petit Train, ça ne vous évoque pas un moyen de locomotion pour touristes en centre-ville, mais un quartier et que vous avez déjà calé dès le début de l’épreuve du permis de conduire en essayant de sortir du parking de la salle Gérard Philipe, ça veut dire que vous venez de Castres. On s’est inspiré de « Tu sais que tu viens de … quand » pour réaliser le portrait d’un Castrais.

La première chose qu’il fait faire aux touristes, c’est de leur faire prendre le coche d’eau. Le Castrais est fort. Il est le seul à savoir écrire correctement le nom du quartier de Lameilhé et à ne pas s’y perdre. Cet urbain a vaincu sa peur des araignées en grimpant tout en haut de celle qui est toute rouge et qui trône à Gourjade.

Saint Pons et Saint-Chinian, ça lui évoque les vacances. Ce citadin est fier de dire qu’il y a une grande patinoire dans sa ville alors qu’il n’y a pas mis les pieds depuis au moins 4 ans. Pour lui, une fête foraine sans La Pieuvre et Les Sports d’Hiver, c’est pas vraiment une fête foraine.

Le Castrais n’est pas un Graulhet

Le Castrais est la seule personne à ne pas être affolée quand il voit des militaires dans la rue parce qu’il a été habitué toute son enfance à en côtoyer. Comme il le dit, Le Nôtre, c’est tout d’abord et avant tout le jardinier du jardin de l’Evêché, avant d’être celui de Versailles. Il ne voit vraiment pas ce qu’il y a de drôle dans les noms de « Saix », « Lacaune », ou même « Graulhet ».

Petit, il a réussi à chanter « Tous ensemble, tous ensemble, C, O ! » avant même de savoir parler. Il a déjà jeté un caillou ou une pièce sur le rocher de Peyro Clabado, en faisant bien sûr un vœu. Peut-être que son désir, c’était de ne jamais quitter sa ville. En tout cas, pour l’instant, il s’y tient.

Si vous n’êtes pas de Castres, vous pouvez toujours visiter la ville.