On part à Moustiers pour découvrir la faïence

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Pour ce nouveau voyage, on part découvrir la faïence. Nous avons choisi de mettre en avant la faïence de Moustiers mais il en existe d’autres en France, comme celle de Toulouse, de Nevers ou encore de Rouen.

L’histoire de la faïence de Moustiers

La faïence est apparue dès le VIIème siècle après J.C, près de Bagdad. Elle se répand très vite en Afrique du Nord et dans le Moyen-Orient actuel. Elle doit son nom à la ville de Faenza (Italie), une des plus grandes productrices de céramiques. L’histoire de la faïence de Moustiers commence avec la famille Clérissy, lors du XVIIe siècle. Jusqu’au début du XVIIIe siècle, ils seront les seuls faïenciers dans la ville. A cette époque, la production se fait généralement en camaïeu bleu.

C’est grâce à Louis XIV que la faïence de Moustiers va connaître une notoriété en Europe. En effet, le roi ordonne d’acheter de la vaisselle d’or et d’argent, créée à Moustiers. Les siècles suivants, la production s’écrouler. En cause : la mode de la faïence anglaise. Il faut attendre 1927. Cette année-là, Marcel Provence va commencer à redonner une image de marque à Moustiers. Il rallume un four du village. Et depuis cette commune française compte une vingtaine d’ateliers et un musée.

Quelle est la différence entre la faïence au grand feu et la faïences au petit feu ?

Il existe deux types de faïences. Les faïences au « grand feu » sont entièrement recouvertes dans un émail stannifère. Elles ont un décor coloré. Les faïences au « petit feu » ont un décor sur émail cuit. Les couleurs sont plus riches.

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