Juil
25
2013

Nadège : « je change de vie en devenant une globe-flotteuse »

nadege

Depuis 1 an, Nadège nous fait partager son projet de changer de vie afin de partir faire le tour du monde en voilier sur son blog http://prendre-le-large.fr/. Le grand départ devrait se faire en juillet 2014. La journaliste n’a pas de durée précise du voyage. La globe-flotteuse devrait revenir en France chaque année.

Vous allez partir longtemps. Au bout d’un moment, vous ne pensez pas que vous serez lassée ?

Peut-être. Certaines personnes se lassent au bout de 6, 7 ans. Antoine, ça fait plus de 30 ans qu’il parcourt le monde. Lorsque j’en aurai marre, j’arrêterai. Je ne voulais pas faire un tour du monde de quelques mois lors d’un congé sabbatique ou attendre la retraite pour naviguer. Je veux changer de vie.

D’où vous vient cette passion du voyage ?

J’ai toujours été passionnée par l’aventure, le voyage … C’est comme cela que m’est venue l’idée de nomade des mers, de globe-flotteuse, ne revenant que quelques semaines en France par an. Ainsi, je peux assouvir ma soif d’apprendre, de découvrir de nouvelles contrées et cultures. C’est mon père qui m’a donné le goût des bateaux. Il est mort récemment. C’est donc une sorte d’hommage que je lui rends.

Quel est votre itinéraire ?

Je n’ai pas prévu d’itinéraire fixe. Tout dépendra de mon départ. Normalement, je devrai commencer par la Méditerranée puis ensuite rejoindre les Antilles. C’est très important de rester humble devant la nature. Il faut respecter les périodes et saisons favorables à la navigation dans les différentes zones visitées. Par exemple, je ne me rendrais pas dans une région en pleine tempête tropicale !

ND

Quel est votre budget ?

Je vais devoir m’acheter un monocoque de 10-12 mètres, sûrement d’occasion entre 70 000 et 120 000 €. Il faut aussi ajouter un budget sur les réparations et la préparation du bateau. Cela équivaut à peu près à 10 % du prix d’achat. Il faut aussi compter un budget en cas d’urgence de 15 000 €. Enfin les dépenses de la vie quotidienne s’élèveront environ à 1.500 € par mois au maximum.

Comment allez-vous financer ce long voyage ?

Articles, blogs, photos dans la presse, loyers immobiliers, des actions en bourse … J’aurai plusieurs sources de revenus. J’ai aussi travaillé depuis longtemps et j’ai donc pu mettre de l’argent de côté. Après suivant mes économies, je pourrai toujours dépenser moins.

Comment a réagi votre entourage ?

Comment souvent, certains me découragent car ils ont peur pour nous. Et d’autres sont incrédules car je parle de mon projet depuis tellement d’années !

Vous préparez ce projet depuis juillet 2012, avez-vous eu des moments de découragements ?

Oui, d’ailleurs, j’ai pris un peu de retard par rapport à mes prévisions. Après, il faut tout faire pour les surmonter.

Vous partez seule, pourquoi ce choix ?

Pour voyager, il faut être un peu égoïste. En partant seule, je peux décider des destinations sans être obligée de suivre quelqu’un ou inversement.

Vous partirez quand au plus tard ?

Je trouve qu’il est important de se fixer une date de départ et de tenter de s’y tenir. C’est pour cela qu’au plus tard, je partirai début 2015.

Crédits photos : Nadège

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  • Bonjour Nadège
    En après tout, être heureux est de mettre nos rêves et objectifs qui peuvent être atteints. Un grand voyage commence par un premier pas. L’étape interne, de motivation, créateur de changement et se raidit en prévision de problèmes.
    Mais là où les erreurs sont, les leçons qui restent avec plus de vigueur dans nos souvenirs sont toujours présents. Donc fait des erreurs, mais fait le premier pas!
    Coupez les attaches qui vous lient à la vie que vous souhaitez modifier.
    bonne chance
    Alcinda
    Cap Vert

    • Merci pour votre commentaire Alcinda.
      Ah, le Cap vert. Voilà une destination que je rêve de découvrir depuis longtemps.
      Au plaisir de vous y rencontrer quand j’y serai arrivé en voilier.

      • Nous serons là pour vous accueillir avec la chaleur et l’amitié du peuple de notre pays Cap-Vert.

  • De plus en plus d’individus désirent s’évader, ceci peut s’expliquer par les contraintes de la vie quotidienne en France : train-train quotidien, stress du travail, pollution, socialité, etc. C’est une bonne initiative de ne pas se laisser cantonner à un point fixe.

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