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2012
Le tourisme de l’extrême
Se détendre sur une plage en été ou aller skier en hiver, ce n’est pas pour eux. Ils préfèrent plutôt avoir peur. Eux, ce sont les touristes de l’extrême. Ces voyageurs sont de plus en plus nombreux à rechercher les sensations fortes qu’offrent les agences de voyage.
Chaque année, ils sont des centaines à vouloir gravir le plus haut sommet du monde (8.848 mètres). Depuis Sir Edmund Hillary et Tenzing Norgay le 29 mai 1953, environ 10 000 personnes ont tenté l’aventure et 225 sont mortes. Le dernier cas remonte au 20 mai 2012, lorsque cinq alpinistes sont décédés en redescendant l’Everest. Mais ces touristes de l’extrême peuvent aussi avoir des frissons.
Les dents de la mer
C’est mieux de le voir dans un film qu’en vrai. Pourtant, Shark Cage Diving, une agence sud-africaine, propose un face à face avec un requin. Heureusement, le client reste dans la cage et ne finit pas dévoré par le squale. Il n’y a eu aucun accident depuis que cette excursion existe. Après « les dents de la mer », un autre film avait marqué le cinéma. « Twister » racontait l’histoire d’un groupe de scientifiques, chasseurs de tornades. Certains de ces passionnés ont transformé leur passe-temps en activité commerciale. Ainsi, plusieurs agences américaines offrent des expéditions à la découverte des tornades.
Le tourisme nucléaire
Depuis 2011, les autorités ukrainiennes ont ouvert la zone interdite de Tchernobyl au tourisme. A cause de cette catastrophe nucléaire, 25 000 à 125 000 personnes seraient mortes. Dans le même registre (assez trash), certaines agences russes proposent aux clients de passer deux jours dans un camp militaire en suivant les méthodes d’entraînement des services spéciaux.
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A partir du moment où les gens on conscience de ce qu’ils font, plus rien ne m’étonne.
Bonjour,
je suis tombé par hasard sur votre site parce que je cherchais des informations sur le tourisme extrême et en ayant lu ce que vous avez écrit je me suis dit qu’il n’y avait pas que cela,
en effet, de plus en plus le tourisme extrême et l’on peut dire l’avènement de la recherche de sensations fortes à travers le monde, est une tendance qui croît de plus en plus, et je pense que cela augmente avec l’accroissement du nombre de gens ayant un niveau de vie plus élevé et aussi parce que le matériel de sécurité et les moyens pour se soigner sont plus accessibles aux gens ce qui les effraye moins.
Il y a aussi le fait que l’avènement des TIC nous permet de rétrécir les frontières et de partager à un niveau sans égal, chacun peut désormais accéder à l’information de n’importe où et la partager pour dire : « regarde ça c’est incroyable » et cela donne un « toi aussi fait le et goûte à la joie de vivre sa vie intensément parce qu’on en à qu’une seule! », en tout cas c’est mon opinion.
Je suis très fortement attiré vers le tourisme extrême car l’adrénaline, les sensations fortes, prendre des risques tout en sachant que derrière il y a des gens qui nous aideront en cas de pépin rassure, procure une sensation de liberté plus sécurisante.
Bien sûr il ne faut pas prendre des risques inutiles car cela coûte de l’argent de faire venir des secours par exemple, et des fois ce n’est pas pas que pour soi mais pour les autres également.
Bref, avoir un parcours du combattant à côté de chez moi qui finit par un saut de 15m dans une rivière ne me dérangerait pas, être dans une cage au fond de l’eau avec des requins blancs, bouledogues, et j’en passe ne me pose aucun problème, faire du saut à l’élastique accroché à un hélicoptère serait tentant, faire le tour du mon de des plus hauts sommets de la planète non plus, l’extrême c’est prendre conscience qu’il faut se préparer, autant physiquement que mentalement et même si c’est dangereux, nous prenons la responsabilité de le faire car nous sommes attirés par ce qui nous surpasse, et connaître ses limites ne veut pas dire ne pas pouvoir les dépasser.
Pour moi, l’avenir du tourisme extrême sera bénéfique à l’homme car cela lui permettra d’être plus conscients de ce qui l’entoure, de constater sa fragilité à travers l’exploration de milieux hostiles et aussi fragiles, qu’il faudra préserver où éviter de reproduire, et c’est en préservant et en réparant ces milieux que nous pourrons être plus conscients,
par contre il faut faire attention au risque de s’habituer à l’extrême et de se dire que même si il y a un problème comme à Tchernobyl « on ira visiter! », car évidemment j’imagine qu’aller visiter Tchernobyl doit aussi faire prendre conscience de l’extrême, causé par l’humain.
En somme, il y a bel et bien un risque de mort dans beaucoup d’activités extrêmes mais y survivre est le summum de l’expérience, repousser les limites de l’être humain est nécessaire je pense.
Cordialement.
Bonjour Romain,
merci pour ce commentaire.
Nous avons remarqué que vous aimez le tourisme.
Bon courage pour la suite.