Jeux de hasard : Et si vous étiez chanceux pour une fois ?

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Les jeux de hasard sont des jeux, entièrement ou partiellement, soumis à la chance. On parle de pur hasard lorsqu’aucune de nos actions n’influent sur le résultat et de hasard raisonné lorsque notre intervention l’influence.

Nombreux sont les jeux, que se soit des jeux de sociétés, de cartes, de grattages, ou les jeux de machine à sous, faisant appelle au hasard, permettant ainsi à différents joueurs, compétents ou novices, de tenter leur chance.

Bien que leur but principal étant de nous divertir, l’appât du gain augmente naturellement le sentiment de désir du jeu. L’aléa, l’attente de la carte maitresse dans un jeu de carte ou l’imprévisibilité de la bille qui s’arrête sur un numéro à la roulette accentue cette impression de chance plus prononcée dans certains jeux que d’autres.

Dans le poker, par exemple, il y a bien sûr un facteur chance dans la distribution des cartes mais ce que vous en ferez par la suite est déterminant. A l’inverse, la roulette est un jeu de hasard pur, une fois la bille lancée vous n’avez plus main mise sur le jeu comme c’est également le cas de toutes les machines à sous.

L’avantage de ces jeux de pur hasard est qu’ils n’impliquent aucun savoirs particuliers seule la chance compte. C’est le cas des cartes à gratter achetées dans n’importe quel bureau de tabac, de la roulette, au Casino ou en ligne sur roulette.be ou encore du Loto de la Française des jeux et c’est pourquoi nous sommes nombreux à tenter notre chance.

Provoquer la chance ?

Les chances de gagner à un jeu de hasard sont généralement difficile à estimer mais nombreuses sont les personnes à vouloir influencer sur la chance pensant être en mesure d’évaluer certaines probabilités.

Certains ont estimé pouvoir appliquer une méthode optimale afin de gagner et ce en utilisant des équations mathématiques appelées « martingales ». Une martingale est une technique donnant l’illusion d’augmenter les chances de gain aux jeux de hasard tout en respectant les règles du jeu. Le principe dépend complètement du type de jeu qui en est la cible et, dans de nombreux cas, les règles visent à empêcher la possibilité d’une martingale. Néanmoins, le terme est accompagné d’une aura de mystère qui voudrait que certains joueurs connaissent des techniques secrètes pour tricher avec le hasard et, par exemple, battre la banque dans les casinos. Pour ce faire, une martingale doit changer l’espérance mathématique qui est telle que, sur le long terme, les chances de gagner sont inférieures à celles de perdre. Il s’agit donc d’augmenter les chances de gagner et, dans l’idéal, qu’elles soient supérieures à celles de perdre.

Pour autant pas de solution miracle ! En général on perd plus qu’on ne gagne sinon ça se saurait. Alors pourquoi continue-t-on à jouer ?

C’est plutôt simple ! Qui n’a pas déjà entendu ces célèbres phrases « Il suffit d’une fois » ou encore « 100% des gagnants ont déjà joué ». Le conditionnement psychologique joue une part importante là-dedans. En effet, nous voulons gagner alors nous nous persuadons que cela est possible, nous avons l’espoir que cela peut nous arriver à nous aussi, que nous pouvons être cette chance sur 14 millions au Loto 6/49 ou avoir la chance de tomber sur le numéro parier à la roulette.

Mais attention aux dérives … à consommer avec modération

S’il reste amusant et que la probabilité des gains donne de l’espoir il faut se méfier aussi de la désillusion qu’il peut entrainer. Cela peut toucher tout le monde, le joueur quotidien comme le joueur occasionnel. Aucun profil type n’est plus enclin à l’addiction aux jeux d’argent contrairement à ce que l’on pourrait croire.

Selon l’INSEE un français sur quatre est considéré comme joueur actif, c’est à dire qu’il joue au moins 52 fois dans l’année ou mise 500 euros par an. La prévalence du jeu excessif en France est estimée à 400 000 pour les joueurs dit à risque modéré et 200 000 joueurs considérés comme joueurs excessifs soit respectivement 0,9% et 0,4% de la population. Que se soit un homme, une femme, plutôt riche ou pauvre, le jeu touche tout le monde, mais plus inquiétant encore, c’est qu’il touche des individus de plus en plus jeune. Un article publié en mai 2015 dans la revue « Archive de pédiatrie » dévoile une étude mettant en lumière la conduite d’adolescents qui seraient de en plus concernés par ces comportements à risque et cette addiction aux jeux, et ce dès l’âge de 10-12 ans.

Selon l’ouvrage « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » référence internationale en matière de troubles mentaux l’addiction est considérée comme une pathologie dès lors que sont accumulés certains symptômes dont en voici quelques-uns : « l’impossibilité chronique de résister à ses pulsions pour le jeu, le besoin de jouer des sommes d’argent toujours plus importantes pour satisfaire son excitation ou son plaisir, les efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire le jeu, ou arrêter de jouer, l’agitation ou l’irritabilité lors des tentatives d’arrêt, l’habitude de jouer de nouveau pour recouvrer ses pertes ou encore les mensonges pour cacher l’ampleur des habitudes de jeu » ; Et tous ces comportements d’excès mènent inéluctablement vers la même chose.

D’abord l’endettement, le joueur cherche à se procurer de l’argent en phase de perte et s’enlise de plus en plus, ce qui influe sur son travail, son état d’esprit et sa vie familiale. Dans ces moments, et afin de ne pas entrer dans une phase de désespoir il ne faut pas hésiter à aller consulter un spécialiste qui pourra aider à reprendre pied et à se débarrasser de cette addiction néfaste.

Evitez donc les pièges classiques, la certitude de gain, l’illusion de contrôle et les croyances irrationnelles sont autant de sentiments et d’idées conduisant à la récurrence du jeu.

Pour autant, et tant que cela reste un plaisir de jeu occasionnel pourquoi ne pas tenter sa chance. Et ne cherchons pas à tout analyser ! Comme dirait Pierre Dac : la chance ne s’explique pas, c’est juste une question de veine ! En tout cas, pour les jeux de hasard …