30
2013
André Brugiroux, une vie de voyages
La Terre n’a presque plus de secret pour lui. Il aurait largement pu attraper la « grosse tête ». Au final, c’est à un homme simple – qui a passé toute sa vie à voyager – que l’on a rencontré. En 50 ans, André Brugiroux a réalisé son rêve. Celui de découvrir tous les pays et les territoires du monde. Un total de 251 pays. Son premier voyage, il le commence à 17 ans, avec 10 francs en poche. Il profite d’un stage pour se rendre en Écosse. Nous sommes en 1955 et c’est le début de l’aventure pour cet explorateur. Pendant 9 ans, ce jeune Français va devenir cireur de chaussures en Italie, séjourner en Espagne, en Allemagne. Au Congo, il effectuera son service militaire en 1958. Au Canada et durant 3 ans, il est traducteur et réussi à économiser de l’argent pour faire son tour du monde.
En 1967, ce globe-trotteur réalise son premier tour du monde. « Je me déplaçais en stop ». 400.000 km avec le stylo dans une main et une caméra ou un appareil photographique dans l’autre. « J’ai vu le monde gratuit. J’ai dormi sans dépenser un centime dans les ruines du Machu Pichu. Aujourd’hui, cela ne pourrait plus être le cas » raconte-t-il. Pendant 6 ans, il va parcourir 135 pays en ne dépensant qu’un dollar par jour en moyenne. « Je ne dormais pas à l’hôtel et je mangeais dans les marchés ». L’histoire du monde s’écrit et il est aux premières loges. Ce grand voyageur visite le Vietnam pendant la guerre, part en Jordanie pendant le Septembre noir. André Brugiroux va aussi rencontrer de sérieux problèmes. Suspecté d’être guerillero ou espion, le globe-trotteur séjournera 7 fois en prison. « Je ne sais pas pourquoi je suis encore vivant ». C’est à cause d’une violente dysentrie qu’il rentre en France en 1973.
Cet amoureux du voyage ne va pas rester longtemps dans l’hexagone. Depuis 1973, il décide de consacrer 6 à 9 mois de l’année aux voyages. « Lors de mes voyages, je n’ai pas souffert de la solitude, mais du manque de confort, de sécurité, d’affection ». C’est d’ailleurs lors d’un séjour au Surinam, qu’il trouve sa future femme : Rinia Van Kanten. « Ma femme est casanière, mais elle ne m’empêche pas de continuer à partir. De temps en temps, elle vient aussi avec moi. » Chaque pays l’a enrichi. Après avoir publié des ouvrages et monté un film, André Brugiroux continue à rencontrer les peuples et à découvrir de nouvelles cultures. Sa prochaine destination, c’est la Vallée de la Mort (Etats-Unis). A 75 ans, on sent encore chez cet homme l’envie de voyager et elle n’est pas prête de s’arrêter.
Articles similaires
Aucun commentaire Faire un commentaire
Laisser un commentaire
Actu En Bref
- 07/11EVG à Prague : La Plus Inoubliable Destination pour un Enterrement de Vie de Garçon
- 07/11New York Explorer Pass — Profitez de réduction sur les coûts de visite
- 06/11Quand partir à Paris ?
- 24/10Destinations de luxe incontournables pour les voyageurs fortunés à l’été 2025
- 21/10Qui a remporté le titre de meilleur buteur de la Coupe de la Ligue 2023/2024
C’est plutôt incroyable que cet homme se soit marié avec une femme casanière et ne peut donc pas partager sa principale passion avec elle, le manque d’affection durant les voyages est donc quelque chose qu’il ressentira toujours …
André est un homme vraiment fascinant qui a une vie hors du commun. Nous l’avons rencontré lors d’un évènement sur le thème du voyage et nous avons également sentit un homme toujours aussi passionné par le voyage. Et il écrit très bien sur le sujet.