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2014
Adrien : « Le voyage est une partie importante de ma vie mais pas la plus essentielle »
Adrien est parti de France le jour de ses 27 ans, le 5 mars 2013. Pendant 11 mois, ce jeune cycliste nous a raconté son périple dans sur son blog, http://tourdumondeenvelo.blogspot.fr. On revient avec lui sur ce tour du monde et son retour.
Vous êtes rentré à la fin du mois de janvier. Comment vous sentez-vous ?
Très bien. Je pensais que c’était difficile une fois la fin du voyage. Mais pour le moment, je n’ai pas encore connu la déprime. Je suis quand même content d’avoir retrouvé le confort et mes proches.
Pourquoi avoir choisi le vélo ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le vélo, ça intrigue les personnes. Avec ce moyen de transport, on peut ainsi faire de nombreuses rencontres. L’avantage du vélo, c’est qu’il permet de découvrir des paysages magnifiques, loin des grandes villes. Mais, le vélo, c’est aussi des problèmes quasi quotidien.
Quels sont les principaux inconvénients lorsque l’on voyage à vélo ?
La météo, forcément. A Belgrade, j’ai été immobilisé deux jours à cause de la neige. J’ai donc été obligé de prendre le train car je devais rejoindre ma copine à Istanbul. Mais j’ai connu aussi mon lot de problèmes mécaniques.
Comment s’organisaient vos journées lorsque vous faisiez du vélo ?
La plupart du temps, je partais au lever du jour. Le midi, je faisais une pause ainsi qu’une sieste. Enfin je m’arrêtais quand j’étais fatigué.
Vous dormiez où ?
Lorsqu’il faisait trop froid, je dormais dans des hôtels. Sinon, je faisais du camping sauvage ou du couchsurfing (ndlr : être accueilli chez les gens gratuitement). Et en Amérique du Sud, j’ai testé le couchsurfing des cyclistes, c’est à dire le warmshowers.
Vous avez une copine. Comment se passe une relation à longue distance ?
Dans l’ensemble assez bien. Même si cela n’a pas été facile tous les jours. Ma copine, qui est allemande, m’a rejoint 3 fois au cours de ce tour du monde, en Géorgie, au Vietnam et en Turquie. J’ai eu de la chance car dès le début, elle m’a soutenu pour ce long voyage. Et j’ai aussi très vite compris qu’elle ne voulait pas faire de tour du monde.
Vous n’avez pas traversé l’Afrique. Pourquoi ce choix ?
Lorsque j’étais enfant, j’ai eu de la chance de vivre en Afrique. J’ai aussi fait mon stage de fin d’études en Angola. Pour ce tour du monde, je préférais découvrir des paysages que je n’avais pas encore vus.
Vous pensez repartir un jour ?
Oui, je repartirai, mais pas aussi longtemps et pas en vélo. Je ne me sens pas encore capable d’être loin de ma copine si longtemps. Cette fois, je découvrirai le Tadjikistan en mobylette. Au moins, je pourrai aller plus vite dans des portions moins intéressantes. Le voyage est forcément une partie importante de ma vie mais ce n’est pas la partie essentielle.
[Crédit photo : Adrien Bertana]
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au moins un homme qui ne pense pas qu’à lui 🙂
Une belle aventure et une épreuve pour la relation de couple au vu de la durée du voyage …
Sinon effectivement le vélo avec la neige ne devait pas être top 😉
C’est très courageux d’entreprendre des longs voyage de ce genre et en utilisant comme moyen de transport le vélo. ça n’a pas dû être facile tout le temps. Félicitations d’être allé jusqu’au bout.
J’adore lire ces interviews de voyageurs 🙂
C’est vrai que ça doit être difficile d’être loin de sa petite-amie aussi longtemps !