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2013
Sarah Dawalibi, le sourire d’une Française contre une place gratuite
« French girl gives a smile for a free ticket ». Une femme française qui cherche une place gratuite en échange d’un sourire. Le tout écrit sur une pancarte. L’idée peut sembler saugrenue, gonflée. Après une première tentative en France, Sarah Dawalibi décide de faire le tour du monde, en 2009, en suivant ce concept (devant les salles de spectacle, elle sort son panonceau). Pour son voyage exceptionnel, elle n’avait prévu aucun itinéraire mais sa route a forcément suivi celle des plus grands groupes du monde.
Comment vous est venu le concept « the Free tickets World tour » ?
Par hasard. En septembre 2008, je suis allée voir Coldplay à Bercy. Malheureusement, je n’avais pas de place et je souhaitais vraiment assister à ce concert. J’ai donc décidé de me faire une petite pancarte assez marrante. Mon culot a fini par payer, un homme m’a offert une place en tribune VIP. De fil en aiguille, je suis ensuite partie voir Madonna puis Coldplay à Londres, toujours avec la même idée. Ensuite, c’est devenu le fil rouge de mon tour du monde.
Pourquoi faire ce concept comme fil rouge lors de votre tour du monde ?
Je cherchais un concept marrant. J’aurais pu partir dans un tour du monde sponsorisé, mais ça ne m’aurait pas ressemblé.
Quel est le secret de votre réussite ?
Je fais attention aux personnes autour de moi.
J’ai pris l’habitude de regarder le nombre de gens dans un groupe et de compter le nombre de places. Après, je fonctionne souvent au feeling.
Quel est votre meilleur souvenir ?
C’est lors de la finale de la Coupe du monde de football, en Afrique du Sud en 2010. Je me trouvais devant le stade et je vois un père de famille avec un billet en trop. Je commence à lui parler et il me l’a donné rapidement. C’était quand même un billet à 650 € ! Grâce à lui, j’étais très bien placée et j’ai pu voir Nelson Mandela de près, pour sa dernière apparition publique.
Quels sont les pays où vous avez eu le plus de mal ?
En Angleterre, le rapport avec l’argent n’est pas le même que chez nous. Au Brésil, aussi, c’est compliqué car ce sont souvent les personnes aisées qui vont aux concerts.
Quel sera votre prochain spectacle gratuit ?
Je ne sais pas encore. Je travaille à partir de ma motivation. Les Jeux-Olympiques de Londres étaient mon dernier gros défi, que j’ai réussi. En ce moment, je n’ai plus l’envie.
Vous pourriez peut-être changer le concept en « voyager gratuitement » ?
Pourquoi pas ! Mais je ne veux pas que ce soit les compagnies qui m’invitent. Si je le fais, ce sera toujours spontané et avec mon sourire.
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Comme Adeline, Sarah est l’une des créatrices de l’association « Les Passeurs d’Aventures ». Une fois par mois, les amateurs de voyage se rassemblent autour d’un verre pour discuter de leur passion commune. La prochaine rencontre a lieu le 22 février à partir de 19h. |
Crédit photo : Sarah Dawalibi
