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2016
A la découverte des horloges comtoises
Les comtoises sont des horloges qui proviennent du Jura. Au fil des siècles, les modèles ont été modifiés. L’horloge comtoise se caractérise par la présence de 2 mécanismes (un pour le mouvement et l’autre pour la sonnerie). Son balancier est long d’environ 1 mètre. Sa cage de fer possède 2 plaques de tôle. On vous présente l’histoire des comtoises.
Les premières horloges comtoises ont été fabriquées dans le Jura au XVIIe siècle. Même si les débuts de l’horlogerie sont peu documentés, elles seraient apparues vers 1680 dans le secteur de Morez. Les frères Mayet seraient les premiers à se lancer dans cette activité. En 1684, ils livrent une horloge à l’église Saint-Nizier de Lyon puis en 1685 à Orgelet. A cette époque, la
fabrication est artisanale. Ce sont les paysans-horlogers qui travaillent à la main le métal. Ils assemblent ensuite toutes les pièces. Le cadran est en métal. Il existe qu’une seule aiguille et la pendule se trouve derrière les poids.
L’apogée, puis le déclin
Au XVIIIe siècle, la production va commencer à se développer. C’est à cette période qu’elles vont être connues sous le nom de « comtoises ». Les cadrans vont être conçus en bronze. A partir de 1755, ils sont émaillés. Une seconde aiguille apparaît vers 1780. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir la production de comtoises atteindre son apogée. Vers les années 1850, plus de 150.000 pièces sont produites chaque année. Et les méthodes de travail se sont industrialisées.
Le XXe siècle va marquer la fin de la production industrielle des horloges comtoises. On trouve en France plusieurs millions de comtoises. Mais, à cause de son prix, des « coucous », ou encore des carillons, les « comtoises » sont peu à peu délaissées. Dans les années 1970 et 1980, une entreprise française décide de refabriquer ces horloges. La société S.E.R.A.M.M est rachetée en 2010 par la manufacture VUILLEMIN. C’est la dernière entreprise à perpétuer ce savoir-faire.
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