Sep
6
2012

5 questions sur l’oenotourisme

« Ce week-end, j’ai fait la route du vin à Bordeaux. » Si l’un de vos amis vous a déjà dit cela, c’est qu’il est oenotouriste. Encore aujourd’hui, le vin reste la boisson alcoolisée la plus consommée par les Français. Alors, qu’est-ce-que l’oenotourisme ? Qui sont les oenotouristes ? Quelles sont ses origines ?

C’est quoi ?

L’oenotourisme a pour but de découvrir des régions viticoles et leurs productions. Le programme européen Vintur a lui-même sa définition : « le produit œnotourisme consiste à l’intégration sous un même concept thématique des ressources et services touristiques d’intérêt, existants ou potentiels, dans une zone vitivinicole ». La plupart des sites d’oenotourisme (68,9%) ont choisi ce domaine pour agrandir leur image de marque.

D’où ça vient ?

Il faut remonter au développement touristique autour des 12 routes des vins en France. La plus ancienne se situe en Alsace. Elle a été inaugurée en 1953 afin de célébrer et promouvoir les grands crus de la région. Depuis, les activités touristiques autour des routes des vins se sont largement diversifiées. Depuis près de 10 ans, le concours Best Of Wine Tourism récompense les propriétés et opérateurs touristiques pour la qualité de leurs services et de leur accueil en matière d’oenotourisme. Organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, neuf membres du Réseau participent à ce challenge : Bilbao|Rioja, Bordeaux, Cape Town, Christchurch|South Island, Florence, Mayence|Rheinhessen, Mendoza, Porto, et San Francisco|Napa Valley.

Qui sont-ils ?

Selon un sondage Atout France, l’oenotouriste est quadragénaire. Issu d’une catégorie socio-professionnelle supérieure, il est assez dépensier. D’après une étude de Great Wine Capitals Global Network, ce serait un homme qui décide de quitter sa ville durant l’été (70,4% des visites se font durant cette saison). Les femmes ne représenteraient que 25% des oenotouristes. La France en compte environ 7,5 millions. En moyenne, il reste 10 à 12 jours et visitent 3 à 4 sites. Enfin, 43% des touristes interrogés sont d’origine étrangère.

Quels intérêts ?

Les deux partis sont gagnants. les viticulteurs gagnent des revenus grâce à la dégustation sur place. En moyenne, l’oenotourisme rapporte 19,45% des revenus d’une propriété contre 77,9% pour toutes les autres ventes. Les visiteurs, de leur côté, cherchent une authenticité à leur séjour. Cette excursion leur permet de donner à leurs vacances une plus-value en termes de culture.

Combien existent-ils de sites en France?

L’agence de développement touristique Atout France a labellisé 19 destinations aux 4 coins de la France. Un prix a été créé par la société pour récompenser les meilleures initiatives dans les vignobles français : le prix national de l’oenotourisme.

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  • C’est-à-dire que les viticulteurs proposent des chambre d’hôtes si je comprends bien ? J’ai entendu ce terme plusieurs fois mais j’avoue ne pas y connaître grand chose… Intéressant en tous cas.

    • Oui, c’est tout à fait cela.

  • En Loire-Atlantique, le réseau Vignoble & Découvertes facilite l’oenotourisme. Vignerons, restaurateurs, hôteliers, tous ces passionnés des Muscadets Loire Océans sont sélectionnés pour leur qualité d’accueil et leur savoir-faire. Bref, idéal pour se concocter un petit week-end oenotouristique en Loire-Atlantique !

  • En général, en Hongrie c’est rare que les viticulteurs proposent des chambres d’hôtes. Même les agences de voyage ne sont pas vraiment up to date dans ce type de séjour. En revanche, si vous avez la chance, il est possible de trouver un/-e indépendant/-e qui vous fait découvrir les meilleurs sites œnologiques en organisant le voyage, les dégustations avec les repas, les chambres et tous les autres programmes. Eh oui, l’œnotourisme est toujours lié avec la gastronomie. 😉

  • Ca me fait penser à http://www.mon-vigneron.com où l’ont peut réserver son we dans les vignes. Belle initiative de vignobles en tout cas !

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